Tire donc mon DoA, pour voir !
Avant de commencer cette critique, je tiens à établir que je ne suis pas un vétéran de DoA. Pour tout vous dire, avant cet épisode, j'étais persuadé que Dead or Alive était un jeu de Beachvolley (mais j'ai une excuse: ça existe).
Les graphismes sont de toute beauté et les personnages puent souvent la classe, mais je sais pas... j'ai toujours eu du mal avec les contrôles de ces jeux à la Street Fighter. C'est compliqué, voire très compliqué : quand il s'agit de caser des contres (une fonctionnalité qui a été créée pour les Ordis, selon toute vraisemblabilité), il faut anticiper avec une précision de cyborg pour choisir entre un contre haut, bas, ou moyen. Ca laisse 2 chances sur 3 d'être ridicule.
Une certaine latence dans les coups peut occasionner de la frustration quand on se fait enchaîner sans possibilité de riposter décemment... surtout que les personnages ont bien du mal à reculer.
Le mode histoire, quant à lui, est inexistant. Enfin il existe bel et bien, mais il n'a ni queue ni tête, comme on peut s'y attendre de la part d'un jeu de combat. On affronte des ennemis à la chaîne jusqu'à tomber sur le boss final, le clone radioactif d'un des personnages, mi-ordi, mi-precog, mimolette. Autant vous dire qu'il fait très mal, et qu'on se retrouve souvent à le battre par hasard plus qu'autre chose, entre deux contres de sa part.
Malgré tous ces défauts, DoA 4 reste un bon petit jeu et un duel avec un ami ne se refuse que difficilement. Et puis, s'il nous bat, il faudra prendre une revanche, etc etc ça peut durer quelques heures comme ça... le charisme physique des personnages reste aussi un autre point fort, et il faut bien avouer que certaines damoiselles en ont beaucoup, de charisme physique.
Au vu du prix en occaz, moi je prends : ça peut toujours servir !