Oui je le confesse, je suis un grand amateur de ce genre de jeu. En témoigne mon amour pour la série Resident Evil, et ce même si cette dernière a progressivement délaissé l'aspect survival pour se recentrer sur l'action.
D'ailleurs, voilà bien le point d'orgue de cette critique. Mais que sont devenus les survival horror dans les années 2000 ? Le genre a explosé dans les 90s, et tel un soufflé, le genre est retombé. Étaient-ce les joueurs qui s'en sont lassés ou plutôt les développeurs qui ont peinés à se renouveler ?

Le genre était-il mort ?

Visceral Games en l'an de grâce 2008 allait répondre à cette question. Et avec un brio et un aplomb déconcertants.

Je suis de nature très curieuse et m'intéresse par conséquent à tout. C'est naturellement que je suis l'actualité de près de mes centres d'intérêts. Ainsi, je fréquente régulièrement quelques uns des meilleurs sites spécialisés de jeux vidéos et je suis bien entendu tous les ans activement les coverages de l'E3 et autre Games Com ou TGS.

Tout ça pour vous dire que l'ami Dead Space, je l'ai attendu un moment !
Dès son annonce, les détails avait provoqué en moi un sursaut nostalgique, une envie irrépressible de retrouver les sensations qui avait été miennes lors de cet été 1996.

Oui je souhaitais de tout mon cœur renouer avec la peur, l'angoisse et l'adrénaline d'un Resident Evil original. Je plaçais donc naturellement beaucoup d'attente en ce Dead Space. Tantôt enthousiaste, tantôt inquiet au fur et à mesure des news, je n'ai pas une seule seconde cessé de croire en ce titre.
Bien m'en a pris car, au day one comme on dit, en ce jeudi 23 octobre 2008, dans mon micromania habituel, je récupérais le saint Graal, objet de toutes mes attentes vidéo-ludiques pendant presque deux années.

Fébrile, j'injectais le disque précautionneusement au cœur de ma Xbox et entamer ce qui allait être une véritable ode au genre survival horror.

Car oui, Dead Space fut bel et bien le jeu que j'avais attendu, la relève d'un genre délaissé ou plus précisément bâclé ces dernières années. Son gameplay précis et nerveux (avec une caméra empruntée au passage à RE4), son ambiance malsaine à couper au couteau, son cadre spatial étouffant, ses phases de gameplay dans le vide, son bestiaire horrifique, ses armes originales et jouissives, tout servait une production de qualité.

Amis fan de survival horror, vous qui n'avez pas eu le temps ou le budget pour vous essayer à ce titre, n'hésitez plus, c'est une véritable overdose de stress et de plaisir qui vous attend ;)
Arkonite
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le 29 juin 2011

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Arkonite

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