A la base étant un mod de Half-Life 2, Dear Esther est un jeu à la première personne, et ceci quasiment intégralement narratif.
Le principe du jeu ne consiste qu'à parcourir des chemins quasi prédéfinis jusqu'au point d'arrivée et d'écouter le narrateur s'exprimer quand on franchit un checkpoint. "ZQSD + souris". Il n'y a pas besoin de plus pour jouer. Pas de touche pour sauter ni pour courir, on commence à perturber les habitudes du joueur.
Soyons clair, ce jeu est destiné à ceux qui veulent voir le jeu vidéo d'une toute nouvelle façon. Et c'est là tout le problème, le jeu va peut être trop loin.
Une promo sur steam à 3,5€ et je me lance dans le jeu... En fait non, j'ai tenté deux fois d'y jouer, mais vite lassé par le rythme du jeu. Finalement, (six mois plus tard), je me lance. Je me rends compte que ça va être très rapide. Effectivement, un peu plus d'une heure de jeu et c'est déjà terminé. Gros problème et indication, on croit à la fin qu'il y'a un bug, mais en fait non, cela fait partie du jeu. On comprend alors finalement que le jeu se veut très profond. Effectivement on se rend compte que toutes ses paroles récitées dans le jeu ont un sens, et très souvent métaphorique.
Pourtant, on est content de vivre des expériences vidéoludiques ne ressemblant à aucune autre, on est juste frustré de nous avoir servi que ça...
Peut-être que cela sera un moyen de communiquer au travers du jeu dans le futur, mais personnellement, dans nos moeurs d'aujourd'hui, j'ai du mal à considérer que Dear Esther soit réellement un jeu, principalement par son manque total de gameplay. Je suis perturbé, je ne retrouve pas mes marques de joueur dans cette oeuvre...