Pas tellement surestimé en fin d'compte !
Longtemps comparé à ses nombreux et illustres prédécesseurs tel que Deus Ex, Dishonored réussit le pari de s'octroyer une identité propre et ainsi, il remplit son contrat à la perfection.
Dans un univers de toute beauté aux racines victoriennes, incarner Corvo, un Assassin, fut une véritable partie de plaisir.
Graphiquement irréprochable, le jeu est également à créditer d'une ambiance immersive à souhait. Les bruitages sont juste parfaits.
Le point fort du jeu est là, à mon avis, son level-design.
Le jeu permet en outre de pouvoir choisir sa façon de faire, entre l'assassin discret mais efficace, celui qui essaie d'être discret mais qui une fois repéré transforme tout le monde en chair à saucisse ou encore celui qui fonce dans le lard sans réfléchir. Les possibilités sont multiples, le nombre d'armes et de magies limité, ce qui ne facilite pas toujours une approche agressive mais dans l'ensemble, le gameplay tient vraiment la route même si parfois, le comportement des ennemis - toujours le même quasiment selon le type d'unité - est à lasser n'importe quel joueur.
La difficulté est vraiment subjective dans ce type de jeu mais si on veut se laisser aller à tenter le mode fantôme, nul doute que le challenge sera corsé. Cependant en ligne droite, le jeu est un poil trop facile en mode hard.
Le jeu possède une durée de vie très honorable pour un jeu du genre. J'ai un peu fouiné partout et j'en ai eu pour une vingtaine d'heures, pas si mal car je redoutais le pire à ce niveau-là.
Là où j'ai vraiment été déçu c'est par le scénario prévisible et inintéressant ponctué en plus par une fin digne des plus grands clichés hollywoodiens.
Bref, Dishonored restera une belle expérience de jeu grâce à son univers immersif et très bien travaillé et un gameplay simple mais efficace. Je le conseille chaudement.