Tout d'abord, ce qui frappe dans ce reboot de la saga DMC, c'est sa direction artistique plutôt osée. Certains aimeront, d'autres pas. Eh bien moi, j'ai tout simplement adoré, et je mâche mes mots. Ce "DMC :Devil May Cry" envoie du lourd, que ce soit dans la prise de risque au niveau des décords et de la réalisation d'ensemble, que dans l'attitude et le look du nouveau Dante. Oui, vous avez bien lu. Je trouve ça débile que certains s'amusent a presque boycotter le jeu a cause d'un simple changement de look. Moi, a vrai dire, ça ne me dérange qu'a moitié. C'est vrai que l'ancien Dante avait la classe, mais celui là est carrément ultra-stylé, encore plus insolent et sexy qu'avant (la séquence où il s'affiche entièrement nu et se rhabille en monde vitesse éclair pour combattre un démon est proprement hilarante). Si les courbes de la belle Bayonetta avait de quoi émoustiller plus d'un gamer lors de sa sortie (moi le premier), je dois avouer que ce Dante est doté d'un sex-apeal pour le moins d'enfer, doublé d'une assurance et d'une classe folle lors des combats. D'ailleurs, parlons en, des combats. Les ennemis volent dans tous les sens, les armes, angéliques ou démoniaques, abordent un style de gameplay très différent et permettent de varier les plaisirs comme jamais auparavant dans un DMC. Le bestiaire que devra affronter le beau Néphilim est d'ailleurs très varié et ne réagis qu'en fonction de certaines armes. Par exemple, les monstres de type glace ne succomberont qu'aux offensives angéliques, les monstres de feu aux attaques démoniaques,...etc.
L'histoire, quand a elle, est comme qui dirait assez simpliste. On découvre les origines de Dante a travers un dédale de missions aussi intéressantes les unes que les autres, où les personnages secondaires comme Vergil ou Kat vous seront d'une aide précieuse pour comprendre le monde des Limbes et apprendre a l'affronter comme il se doit. D'ailleurs, pour un beat-them'all, j'ai trouvé le scénario pas trop mal foutu, il est captivant et enchaîne les phases de gameplay et d'histoire de façon pas trop mécanique, ce qui nous permet de prendre encore plus de plaisir a jouer.
Comme dans tout DMC, Dante est assez provocateur. Je dis assez car, dans ce reboot, il a comme qui dirait freiné sur l'insolence, même s'il se révèle encore plus grossier lors de l'affrontement contre certains boss. Certaines joutes verbales sont d'ailleurs assez grossières et sont loin de faire dans la dentelle, a l'instar de Bayonetta (oui, j'adore ce jeux) qui elle non plus, n'avait pas l'habitude de mâcher ses mots.
Bref. Beau a ce damner, doté d'un gameplay a la fois complexe et accessible, ce DMC est une réussite complète. Les musiques de fond sont très jolies et flirtent avec l'éléctro ou le hard-rock, les personnages secondaires sont très bien exploités, les boss sont si détestables qu'on prend un malin plaisir a leur boter le cul, et Dante est toujours aussi badass, pour notre plus grand plaisir.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Top 10 Jeux vidéo