Sorti uniquement sur l'archipel nippon en 1995, Dragon Ball Z Shin Butōden représentait en quelque sorte l'aboutissement de la série des Butōden amorcée en 1993 sur Super Famicom et pouvait même se targuer de figurer parmi les meilleures adaptations de la série auxquelles j'ai pu m'essayer. Le seul reproche à émettre résidait dans l'absence de mode story, toutefois largement compensée par un casting très complet.
Le soft accueillait en effet l'intégralité des combattants de Dragon Ball Z Ultimate Battle 22 mais se différenciait de son "homologue" (notez les guillemets) Playstation sur plusieurs points. Dans la forme tout d'abord avec des décors 2D, là où Ultimate Battle 22 avait opté pour d'ignobles arrière-plans 3D qui tranchaient radicalement avec les sprites des personnages. Dans le fond le titre avait calqué son gameplay sur celui des opus Super Famicom (d'où son appelation Butōden) avec le fameux "split-screen" lorsqu'on avait tendance à s'éloigner un peu trop de son adversaire. Les batailles de Kikoha introduites dans Super Butōden 2 étaient également de la partie, fidèles au cahier des charges de la série. On pouvait par ailleurs reconnaître certaines pistes audio directement empruntées à Butōden 2 & 3, du bonheur pour les fans.
Le soft proposait tout de même son petit lot de nouveautés à commencer par l'apparition du mode «Satan».
Dans le kimono du looser légendaire de la série et endetté jusqu'au trognon, vous aurez la lourde tâche de rembourser votre dette envers C-18 en pariant sur des combats qui se déroulent au Tenkaichi Budokai. Libre à vous de forcer la chance en aidant votre poulain grâce à moult items. (bombes, peau de bananes ...).
Le meilleur des Butōden à mes yeux et une des meilleures adaptations de la série.