• Bouclé en 77h jusqu'au "The end". 80h en entamant le scénario annexe post-game.

  • Niveau d'environ 47-49 pour toute l'équipe.
    Que peut-on attendre de nouveau de la part d'un Dragon Quest en 2018? Eh bien pas grand-chose... Le récit débarque telle une grosse locomotive chargée de ses wagons à clichés, où on peut vérifier un à un qu'ils soient bien tous présents:

  • Une histoire d'élu, avec une marque sur la peau, ne se rappelant pas de ses origines? Check!

  • La lumière pour contrer le monde des ténèbres? Check!

  • L'amie d'enfance secrètement amoureuse du héros? Mais oui, m'a p'tite dame! J'ai aussi! Check!

  • Le voleur au grand coeur? Et allez! Check!

  • La guérisseuse hihihi toute douce, toute gentille? Un peu, mon neveu! Check!

  • Le gros méchant démon qui veut dominer le monde? Naan... Ils n'ont quand même pas... MAIS SI ! Check!
    Bon, on va s'arrêter là. Il y a un défaut qui m'a surtout agacé, ce sont les temps de chargements entre chaque zone et c'est dommage. L'exploration à la FFXII, c'était il y a plus de 10 ans et c'est dur de s'y remettre après un New-york magnifique avec Spidey ou encore la Bolivie massive de Ghost Recon. Ne parlons même pas du map thème qui peut prendre la tête à force ou du système de sauvegarde, assez lourd. Heureusement, il y a la sauvegarde automatique. Car oui, la licence fondatrice du genre J-RPG fait quand même quelques p'tits efforts pour rattraper son siècle. Les derniers DQ visuellement n'étaient pas vilains (loin de là) et le moteur Unreal fait merveille sur cet épisode: oui, il est beau et propre dans son aspect manga cartoon. Si la nostalgie arrivera sans trop de mal à faire passer la pilule, l'humour décapant et très second degré n'en oublie pas pour autant la tragédie. Libre à vous une fois le scénar' bouclé d'en rester là ou alors d'en découdre pour de bon avec les derniers secrets du jeu. En effet, la tour du temps permet au joueur de revivre le récit à un moment clé pour le faire basculer dans une autre direction. C'est pas une mauvaise idée pour prolonger une durée de vie déjà conséquente malgré une facilité bien présente... ou pas! La résurrection réussie à 100% est compliquée (seule Serena l'avait dans mon équipe) et certains boss ne se gêneront pas de vous renvoyer en arrière d'une simple pichenette, vous rappelant à vos devoirs de grind. Avec le système de la forge, ces derniers se montrent plutôt ludiques (la Drasilian Armor se débloque vite). Les damiers d'évolution font dans le classique mais peuvent réserver quelques bonus surprises. En gros, DQ reste DQ: efficace sans être fou-fou d'originalité, il peut dire merci à l'humour, à son post-game riche et à la sacro-sainte nostalgie d'une belle époque pour tirer son épingle du jeu.
    Critique illustrée sur le blog.

Flikvictor
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le 4 mars 2019

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