Malgré quelques errances pendant le voyage il faut avouer qu'une fois arrivé à destination, je me dis juste que c'est une franche réussite !
L'histoire est lente à se mettre en place et on passe de passages géniaux à d'autres gênants (bonjour Sylvando) mais ça vaut le coup; la mise en scène est cool et le contenu annexe est assez fou si vous vous sentez de fout faire.
Visuellement c'est très réussi dans son style (il fait beaucoup penser au VIII), le design des monstres est ici sublimé comme jamais et les quelques cinématiques ne sont pas présentes pour rien, elles envoient du lourd.
Quelques défauts de conceptions sont présents; rien de bien grave, mais qui restent tout de même assez hallucinants pour un jeu de ce calibre : trop de bâtiments fermés et même certains sans portes (?!), des noms VF écrits pas en raccord avec les noms des doublages, et certains personnages en demi-teinte entre autres.
Après Horii pour la conception et Toriyama aux design on va parler de Sugiyama pour la musique… et là par contre c'est la douche froide. En plus de ne pas avoir d'OST symphonique pour cette épisode (mais bon admettons), le réel problème est surtout qu'elle est vraiment pas inspirée; les morceaux originaux sont dans l'ensemble assez bâclés et la musique d'exploration de base me donne juste envie de me crever les tympans… on sent le poids de l'âge (il a 87 ans quand même le mæstro).
Quelques réglages sont à faire histoire de profiter de la meilleure expérience possible : augmenter la vitesse de la caméra et passer le mode de combat en classique… je vois pas l'intérêt de l'autre.
Le jeu se veut assez facile excepté une fois arrivé au end game… on sent que les concepteurs ont souhaité le rendre accessible à tous et c'est fondé; arrivé à la toute fin de l'aventure on sent qu'une page se tourne. Ça reste malgré tout une bonne porte d'entrée pour ceux qui souhaiteraient découvrir la série.
Je doute qu'il y ait un jour un Dragon Quest XII, la boucle est bouclée... et de fort belle manière.