Il faut bien l'avouer: le cycle jour/nuit gagne de nouvelles lettres de noblesse avec ce RPG. A cause de l'impossibilité de se téléporter (du moins au début), le départ de la capitale ou d'un village doit bien se préparer sinon gare aux errements mortels dans la faune sauvage. Si on oublie sa bouteille de poix pour la lanterne, c'est foutu car l'obscurité est complète.
Alors oui, le blockbuster de Capcom n'est pas parfait: exploration bien moins dense qu'un Skyrim, univers manquant de personnalité, casting dépourvu de charisme et interface peu intuitive voire lourdingue mais que dire des affrontements titanesques face à l'hydre ou au Griffon à la tour de la Lune bleue? Inoubliables.
Ajoutons au bestiaire magnifique un système de pions bien au point avec une intelligence artificielle parfaitement calibrée. Si le monde de Granys n'est pas si vaste que ça, on a envie de le découvrir dans ses moindres recoins. Les moyens y sont et se voient malgré quelques carences techniques. Dragon's Dogma assume ses choix (aucun moyen de transport, une seule sauvegarde!) avec les conséquences que ça implique mais finalement ça s'avère payant. Mes 90 heures de parties ont été fabuleuses et c'est bien là l'essentiel. Suivant le contenu de l'extension, je dis oui pour continuer mes aventures sur les terres de Granys. Le hit 2012 du J-RPG sur console salon aux cotés de FFXIII-2.
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