Beau, prenant, charismatique et d'une fraîcheur indéniable, Enslaved s'apparente directement comme la bonne surprise de l'automne et nous pousse à avancer continûment dans le jeu pour en sucer toute la moelle. Malgré des errances techniques ou artistiques comme un frame-rate inconstant et la pauvreté des ennemis et coups du héros Monkey, on prend clairement son pied dans ce macrocosme post-apocalyptique, phénomène à mettre au crédit de notre binôme grâce à son interdépendance et son charisme. Quant à l'influence d'un certain Uncharted, elle est indéniablement profitable aux phases de plateforme et d'exploration. Finalement, c'est bien un coup de coeur pour ce jeu que l'on aurait aimé plus long, plus difficile et mieux peaufiné. L'occasion d'espérer un Enslaved 2 avec les mêmes ingrédients mais mieux mitonnés et embellis. On aurait presque déjà hâte d'y être.