Avec Everybody’s gone to the Rapture, les Anglais de The Chinese Room nous emmènent faire une balade dans la campagne anglaise.
Lorsque l’aventure commence, nous nous retrouvons dans une paisible petite vallée typiquement britannique. Sans indication aucune, il nous faut avancer jusqu’à tomber sur une étrange présence lumineuse qui va nous mener vers des silhouettes de lumière. Des "souvenirs" des habitants. Quelque chose de grave semble s’être produit dans la région.
Ce jeu nous invite à arpenter toute une vallée à la recherche de réponses sur les évènements. Plus que des réponses, c’est des instants de vie que nous trouverons. Des traces des habitants de la vallée, qui vivent, qui discutent, qui colportent. Qui ont peur alors qu’ils se font dépasser par les évènements. Qui souffrent. Qui aiment. Et toujours cette présence lumineuse non loin. Elle reste là pour nous guider.
Parce qu’il n’y a pas de place pour l’exploration dans Everybody’s gone to the Rapture. L’aire de jeu a beau être assez grande, il ne s’agit que d’un couloir joliment décoré. On peut s’éloigner des sentiers battus, mais on reviendra toujours sur le chemin à suivre. Tout cela est très dirigiste et scripté du début à la fin. Il n’y a de toute façon rien d’autre à faire que marcher et activer quelques appareils.
Avec un gameplay si pauvre, il s’agit plus d’une expérience que d’un jeu.
Une expérience qui offre quoi ? Une balade dans des lieux figés dans le temps. Une atmosphère mystérieuse mais jamais oppressante. Des visions qu’on croirait sorties d’un rêve. Des moments de poésie sublimés par une musique magnifique. De purs instants de grâce. Il suffit juste de suivre la lumière.