Fable: The Lost Chapters par Reynio
Fable... Voilà qui sonnait terriblement doux à mes oreilles. Un jeu qui promettait TOUT ce qui m'avait manqué dans les autres jeux de rôles auxquels j'avais pu jouer jusqu'alors.
Parce que, avant d'être un gamer, j'étais un rôliste et la liberté que l'on rencontre dans un jeu de rôle sur table me manquait terriblement dans les jeux que l'on qualifiait de RPG (comme Final Fantasy). A l'époque, seul Baldur'sGate m'avait reproché de cette sensation de liberté.
Qu'est-ce que j'attendais de Fable ? La possibilité de choisir ma façon de jouer, la possibilité d'agir sur le monde de jeu et pas simplement en suivant le scénario, un RPG proche des jeux de rôle auxquels je jouais depuis longtemps.
Qu'est-ce que j'ai eu au final ?
Et bien... Un jeu avec des graphismes sympa, un style un peu à lui. Des chargements un poil long. Un gameplay un peu raide pour un jeu plutôt facile (surtout quand on choisit les bons sorts).
Un système d'expérience divisé en trois catégories (force, adresse, volonté) donne la possibilité de faire évoluer son perso... même si cela sert finalement assez peu à mon avis.
On observe un grand nombre de quêtes annexes ou principales qui se résumeront hélas assez rapidement à tuer les méchants et parfois empêcher les gentils villageois de mourir dans des souffrances affreuses aux mains de bestioles pas rigolotes. Autrement dit, je trouve cela plus proche du beat'em'all que du RPG, mais bon.
D'ailleurs, ce fait est plutôt triste... Parce qu'on était censé pouvoir choisir d'être mauvais ou bon ; être bon, c'est facile : on se contente de suivre le scénario. Etre méchant, c'est plus complexe : il doit y avoir en tout et pour tout 3 quêtes orientées "mal" ce qui nous pousse inévitablement à nous conduire en psychopathe et en massacrant des villageois pour être mauvais... Plutôt moyen.
La possibilité de faire évoluer son équipement est minime, le fait d'acheter des maisons ne sert pas vraiment.
Le scénario est cousu de fil blanc et présente un intérêt limité et le "méchant" est... gentillet.
Alors qu'est-ce qui fait que ce jeu m'a tout de même plutôt plu (même si j'étais déçu) ? Et bien... deux choses : l'univers de jeu tout de même un peu approfondi et l'humour particulièrement présent dans le jeu.
La quêtes des livres d'école, le latte-poulet et tout ces petits plus étaient ce qui faisait que ce jeu était syma.
Mais en réalité, si l'on m'avait proposé ce jeu comme étant un beat'em'all, je lui aurait collé un beau 8. Pour un RPG, il est sympa mais sans plus.