Comme à la maison

Critique partie 1 :

Surprise, alors que le jeu ne m'attirait pas plus que ça, j'avais peur d'un jeu qui mise uniquement sur l'originalité des décors dioramas, mais le dernier trailer en date laissait présager de quelque chose de beaucoup plus ambitieux. Le jeu sort ensuite sans annonce préalable, et sera en deux parties, soit disant de 20-30H chacune. Et malgré des expériences un peu mitigés sur les productions Mistlwalker, le nom de Sakaguchi, et celui de Uematsu donnent envie d'essayer malgré tout, vu que je possède un produit apple et que le premier mois de l'apple arcade est offert.

J'ai finalement fini le jeu avec une durée de vie autour de 20H.. Ce jeu est à mes yeux un anti - [ tous ces jeux qu'on nous sert depuis un moment comme étant un trip retro jrpg qui allie ce qui faisait le charme à l'époque et des mécaniques modernes mais qui au final sont souvent moyens.] cat je trouve que lui, il le fait vraiment. Oui, le jeu peut faire vieillot. Et je pense que ça peut rebuter certaines personnes. Mais perso, je me suis jamais senti autant à la maison. Jamais senti aussi proche d'un FF PS1.

Attention, je ne trouve pas non plus que Fantasian soit au niveau d'un FF PS1 mais ce jeu a vraiment fait vibrer ma corde nostalgique, et m'a remontré en pleine figure ce que j'ai tant aimé dans ce genre à cette époque ( et dans le duo Sakaguchi Uematsu, car on va se mentir, ce que Uematsu nous propose sur cette BO, c'est encore du lourd ).
Dans les points qui vraiment m'ont vraiment fait plaisir :

• il y a une belle simplicité.


• le retour des petites histoires écrites comme dans Lost Odyssey que j'avais beaucoup aimé.


• le jeu fait peut être un peu vieillot mais s'affranchi de tous les trucs que je trouve parfois un peu rageants dans les jeux d'aujourd'hui, comme, les quêtes annexes à outrance, les donjons inutilement long, des rajouts pour booster la durée de vie mais qui nuisent au rythme..


• c'est très rythmé, des donjons de 3-4 tableaux max, et il y a globalement un certain savoir faire qui transpire.


• les décors qui rendent vraiment bien. Les villes sont par exemple magnifiques. L'insertion des persos et des effets spéciaux est vraiment bien géré. Dommage que les décors soient parfois malgré tout un peu flous.


• le gameplay tour par tour très rapide, avec des bonnes idées de compétences et avec chaque perso qui a son rôle à jouer. Les combats sont jamais relous ou trop longs et contre les boss, c'est plus une question de stratégie que de level, ce qui est très agréable.

J'ai quelques bémols mais tout cela sera à vérifier avec la partie 2, car il est finalement difficile de juger uniquement sur cette partie 1. En effet, j'imagine que ce découpage est un choix de apple pour que des gens intéressés par un jeu doivent au moins payer un mois d'abo ( vu que le premier est offert ) dans la mesure où c'est visiblement la même chose pour World's End Club. Du coup, ça s'arrête à un petit climax et une petite fin d'arc qui était sans doute le moment le plus adéquat, mais on sens clairement que ça s'arrête là parce qu'on a demandé de séparer en 2.
Ces bémols donc sont surtout lié aux dialogues et au scénar. C'est parfois un peu simple, et de ce côté là il y a parfois un sentiment plutôt FF4/5 que FF PS1. C'est parfois un peu du théâtre, et ça s'embarrasse pas avec de longs dialogues ou de longues explications d'éléments scénaristique. Mais malgré cela, le scénario reste très accrocheur et plusieurs persos sont très attachants quand même.

Une sacré surprise pour moi, et ma meilleure expérience Mistwalker. A suivre dans la partie 2!