Le dernier FF SD (Super Deformed)
Oui, oui, les FF sont tellement nombreux et côtoient tous un tel niveau de réalisation que j'ai décidé d'orienter ma critique en ce sens : la distinction entre les FF normaux (FF VIII, FF X...) et les SD (FF VII, FF IX...).
Force est de constater que c'est un style graphique qui s'est perdu depuis l'arrivée de cette gen de consoles. Quoi, vous ne savez pas de quoi je parle ? Je suis sûr que si, Super Deformed, dénomination de ce style si atypique où les têtes des personnages sont énormes, pouvant faire jusqu'à 2 fois la taille du perso :)
Je me confesse, j'ai toujours préféré les FF SD aux autres. Je ne saurais dire si c'est uniquement du au style graphique ou si fondamentalement les réalisations sont différentes, mais le VII et le IX reste pour moi mes meilleurs souvenirs.
Alors, autre confession, je suis un peu profane dans le sujet. En ce sens que je ne me suis jamais vraiment investit à fond dans cette licence de Squaresoft... pardon Square Enix ^^
Comme beaucoup, j'ai succombé aux charmes et à la révolution du 7e volet, mais je n'ai en revanche pas fini le VIII.
Et après le IX, je n'ai plus jamais racheté un Final Fantasy, tout juste m'a-t-on prêté le X, que je n'ai pas fini non plus. Ah si, j'ai du passé une dizaine d'heures sur le XII aussi, mais rien qui ne m'ait vraiment marqué au fer rouge.
Alors qu'a-t-il de spécial ce FF IX ?
Après le succès mondial du VII, il était difficile de reproduire pareil exploit. Mais Sakaguchi avait bien entendu les nombreuses et incessantes requêtes des fan qui réclamaient un FF à la old school, qui reviendrait aux sources de la série.
Et c'est ce qu'il fit en proposant cet univers médiéval-fantastique après le virage futuriste abordé par FF VII et suivi par FF VIII.
Et moi, cet univers, j'ai juste adoré. J'ai été littéralement marqué par la personnalité si bien travaillée de chacun des nombreux protagonistes du jeu, et même très ému, entre autres, par cette scène à la fin du jeu avec le personnage Bibi.
Toute cette histoire prenait vraiment des allures épiques dès lors que la magie made in Uematsu, compositeur très talentueux du jeu, opérait.
Ceci est une critique rétrospective de plus de 10 ans, je ne vous parlerai donc pas de sujets tel que le gameplay ou autres caractéristiques techniques mais il n'en reste pas moins que pour cet épisode comme pour les autres, les cinématiques étaient une véritable prouesse technique pour l'époque et que si certains s'étaient plaint de leur fréquence trop élevée, moi j'ai trouvé ça agréable et immersif.
Plus que jamais je pense que cet univers attachant fantastico-médiéval qui m'a touché au point de le préférer au VII.
Attention, halte aux adorateurs de Clad et Tifa :) J'ai adoré le VII, sans le moindre bémol. Mais mon cœur de gamer a été plus marqué par le dernier épisode des FF sur la playstation ;)