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Je me souviens de ce fabuleux jour de février où ça caillait sévère et que du haut de mes 13 ans j'ai séché une heure de cours au collège pour courir au centre commercial le plus proche m'acheter Final Fantasy VIII.
Une fois le précieux acquis, j'ai dû passer toute la journée sans m'énerver en sachant quelle merveille j'avais dans mon sac.

Lorsque j'ai commencé à faire tourner la première galette dans ma Playstation grise et plastique, l'émerveillement m'a pris, tout comme son grand frère FF7 l'avait fait.

Ce jeu est assez différent de son prédécesseur. La première chose qui m'a choqué fut les graphismes qui étaient de bien meilleure facture, bien que les personnages soient plus pixellisés, la faute a un design plus réaliste. Ca ne m'a pas empêché d'être ébloui.

Le système de combat est fort simple, on peut soit attaquer, soit invoquer une G-Force (l'équivalent des invocations habituelles), soit lancer une des magies qu'on possède en nombre limité et sur lesquelles reposent les stats des personnages. C'est certainement d'ailleurs la chose la plus frustrante dans ce jeu car la règle est simple : à chaque magie utilisée, les personnages deviennent moins puissants.
Autant dire qu'on ne s'en sert donc jamais, sauf contre le boss de fin et c'est bien dommage.

Mais dans un Final Fantasy j'attends personnellement une vraie aventure avec des personnages charismatiques qui commencent comme laquais dans un cloître pas très intéressants et finissent par sauver le monde en détruisant je ne sais quel Dieu païen de l'ancien temps.
Et c'est bien quelque chose dans ce goût-là qui nous attends dans FF8.

L'histoire est ici très centrée sur le héros qui fait partie d'une sorte d'université pour mercenaires et de l'héroïne qui elle dirige un groupe de rebelles peu débrouillards.

Sans trop entrer dans les détails, tout ce que je peux retenir c'est que l'histoire ira ici aussi très loin et qu'on ne s'ennuie pas dans FF8. Comme d'habitude dans les épisodes PSone, le scénario met bien un bon CD à se lancer mais une fois qu'on est parti on ne peut plus s'arrêter.

Tout comme FF7, ce jeu a été pour moi une des révélations de ce qu'il était possible de faire en terme de jeux vidéos, à quel point ce domaine peut être un art pour un peu que des bons gars comme ceux de Squaresoft à l'époque s'en donnent la peine.

Certains diront que cet épisode n'a pas réussi à égaler son grand frère et au niveau du système de combat tout comme pour le scénario je dirais que c'est possible.
N'empêche que prit seul, Final Fantasy VIII est un des monuments du jeu vidéo comme malheureusement on n'en fait plus.

Je vous le conseille fortement, c'est le genre de jeu desquels on ne revient pas le même.
Skoua
9
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Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes , Les meilleurs jeux de la PlayStation 1 (PS1), Les meilleures musiques de jeux vidéo, Les meilleurs jeux de rôle (RPG) et Les jeux vidéo qui ont changé votre vie

Créée

le 31 janv. 2011

Critique lue 374 fois

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Skoua

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