C'est un peu ça a première vue, le jeu du serpent sur 3310. On a tous eu un 3310 à un moment, et comme tout le monde, on a joué au jeu du serpent. C'était un peu pourri en fait, comme la plupart des jeux sur téléphone portable, mais on y jouait quand même ou on regardait les autres y jouer parce que c'était Nokia 3310, la mégaclasse.
Alors quand on voit flOw, c'est peut-être un brin de nostalgie qui nous pousse à y jouer au début, seulement au début. Parce qu'il ne faut pas s'arrêter là. Il faut prendre la console en se disant qu'on va essayer pour voir ce que ça donne avant d'aller se coucher. Lumières éteintes, écouteurs dans les oreilles, on est prêt pour une exploration "sous-marine" envoutante.
C'est comme ça que 3 heures plus tard, j'étais encore dans un était de semi-éveil, complètement immergé dans ce cocon étrange. C'est doux, très calme et extrèmement reposant. Presque de la méditation, plongé dans un bassin organique, voyage microscopique peut-être. On suit le courant, on se noie dans les nuances de couleurs, on se laisse bercer par la musique... Il n'y a pas d'objectif à remplir, pas vraiment, pas d'ennemis, peu d'intéractions possibles, mais tout ça n'a aucune importance ici, la touche onirique du jeu suffit à en faire une expérience unique et totalement magique. Jouer à flOw c'est un peu comme écouter un morceau qui nous fait planer, quelques frissons en moins mais on plane quand même, sous l'eau.
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