Grand Theft Auto III par Blèh
Quand le jeu est sorti sur PS2, GTA était une licence à part, boudée par les critiques (Gen4 avait par exemple donné 2 au second épisode) qui lui reprochaient son manque de moralité (sic) et sa laideur, mais adulée par les joueurs. Petit, tout le monde avait joué ou entendu parler de GTA, en vue de dessus, où on pouvait voler des voitures, écraser les piétons, vendre de la drogue, détourner des bus scolaires, et faire des courses-poursuites avec la police.
Alors quand GTA III a débarqué sur la PS2, c'était par la petite porte : Jeu à moitié prix (30€), publicité minimale voire absente, critique quasi-absente. Oui mais voilà, les joueurs étaient au rendez-vous, et peu à peu, GTA III s'est imposé comme un des titres à posséder absolument sur la PS2. Un an plus tard, le jeu sortait sur PC à plein pot (55€), de la pub partout, des critiques impavides qui criaient leur amour de l'immoralité donnaient enfin ses lauriers à une des séries les plus controversées de l'Histoire du Jeu Vidéo.
GTA III est un jeu "bac à sable", où l'on fait tout ce que l'on veut sans honte, et où on passe des heures à s'éclater sans se soucier des conséquences. L'essence même de ce qui fait un bon jeu vidéo. Et si le titre a vraiment vieilli (puisque les deux suites utilisant le même moteur ont enrichi le gameplay, l'ambiance, et la grandeur du terrain de jeu), il reste une référence, au moins parce qu'il a marqué un tournant dans l'histoire de la franchise : celui du succès critique.