En toute franchise, je kiffe ce jeux rien que pour ses scénarios loufoques où la société – matérialiste, folle, etc., – sert de toile de fond à ce jeux, mais je l'apprécie encore plus pour ses personnages, et pour SON personnage pour plus de précision ; Trevor, avec ce dernier Rockstar s'est créé sa légende ; ce dingue mérite un livre à lui tout seul tant il est charismatique ; en outre on prend un malin plaisir à l'incarner, on se demande toujours ce qu'il va faire ou ce qu'il est en train de faire... – il dort en mini-jupe alcoolisé dans des plaines perdues, se masturbe dans sa caravane miteuse, dialogue avec une fille en lui parlant de l'odeur de ses parties intimes, et pleins d'autres choses bizarres et loufoques...
Quant au jeux lui même il est bon et efficace ; mécaniques connues et simples, graphismes superbes, et une carte gigantesque.
En ce qui concerne le récit il n'est pas en reste ; il ressemble un peu à celui de Heat de Mann. Mais là on peut jouir aussi de chaque personnage et de sa "vie de tous les jours" ; Michael galère avec sa famille, Franklin essaie de s'en sortir coté ghetto, et Trevor... bah c'est Trevor quoi – son patelin, sa merde, sa solitude et son grand n'importe quoi.