"Oh it's a setup it's a setup it's a setup there's a traitor there's a mole..."
Ah, GTA... Quand on a connu le premier opus, et qu'on regarde le chemin parcouru, on en deviendrait presque nostalgique. Presque, car cet opus n'a rien à envier aux précédents.
Il faut dire que quand on a appris que l'intrigue se déroulerait à Los Santos, mon sang n'a fait qu'un tour, comme on dit. Comprenez moi, le GTA que je porte le plus dans mon coeur est Vice City, le dernier que j'avais fini, lassé par San Andreas et sa map trop grande.
Du coup j'avais fais un peu l'impasse sur le 4, et donc voyait le retour de la map maudite avec un certain mauvais oeil.
Et j'avais tords...
Ce qui est vraiment génial dans GTA V, c'est que les routes sont plus grandes, de manière générale, du moins dans la ville et sur autoroute. Et d'ailleurs, géniale aussi cette idée de ne faire qu'un très grand centre-ville, et juste plein de nature au nord, à perte de vue, avec des paysages magnifiques mais des grandes autoroutes pour pouvoir s'y rendre.
Non, vraiment, côté map, ma plus grande crainte, aucun fondement.
Ensuite, le Gameplay à beau rester le même, on sent que Rockstar, fort de ses expériences sur ces deux sagas phares, à savoir GTA et Max Payne, approche de la perfection à petits pas. Là où un Vice City pouvait sembler un peu trop linéaire, et un San Andreas déborder au contraire dans tous les sens, ici, le mélange est presque parfait.
De plus, l'ajout de "méga-missions" scénarisées que sont les braquages ne fait que renforcer ce sentiment général de plénitude et de bonne cuisine.
Enfin, côté scénar, même si on a le droit à la classique ascension de malfrat, déjà, ici on en a trois, ce qui augmente l'intérêt. On a le droit à Tommy Vercetti (Michael), CJ (Franklin) ET Claude (Trevor, pas de ressemblance physique, mais deux gros psychopathes), tout dans le même jeu.
En plus, l'aspect critique et même autocritique habituel reste ici particulièrement à l'ordre du jour. On hésite pas à nous obliger à torturer, à faire notre pute pour le FIB et consorts, et à tenter malgré tout de vivre sa vie, entre l'assassinat de Mark Zuckerberg et une séance de psy.
Mais si les actes les plus condamnables de l'histoire sont imposés au joueur, toutes les activités annexes en revanche sont totalement libre. Pas besoin d'aller manger, faire de la muscu pour s'entretenir, mais si on a envie de faire du bateau, du vélo, de la course, du tennis, du scooter des mers, de l'avion, de l'hélico, du buggy, d'aller au ciné, de boire un coup ou encore de jouer aux fléchettes, sans oublier le saut en parachute, et bien on peut, sans contraintes.
Enfin, l'ensemble de la réalisation, des musiques, doublages et bruitages sont excellents, et même si quelques défauts (putain ils sont en mode pitbull les flics dans cette ville ou quoi ?) et quelques bugs inhérents à ce type de jeux (qu'on peut essayer de prendre en photo grâce à Snapshot) viennent parfois quelque peu perturber l'expérience de jeu, il mérite néanmoins sa note.
Surtout qu'il y a un Online qui, quand il sera débuggué et que je l'aurais testé, donnera droit à une suite dans cette critique.
ADDENDUM : GTA ONLINE.
Ca y est, je m'y suis mis. Aucun soucis particulier rencontré, à part peut-être que je sois pas vraiment sur que le mode "non agression" marche vraiment bien. Cependant, aucun soucis pour trouver des parties, le plus simple étant encore de la créer et lancer les invits auto pour trouver du monde.
Et puis, se promener dans la ville tout en entendant les autres joueurs qui s'y trouvent raconter leur vie dans le mic, tenter (laborieusement, le début est difficile) de se faire de la tune pour s'acheter de nouvelles armes et propriétés, tout ça c'est fort sympathique.
Alors oui, pour l'instant j'ai un peu l'impression que l'évolution du perso est très lente, mais bon, je suis encore que level 6, j'ai un pauvre Uzi pour me défendre, et bien que mon expérience sur Max Payne 3 me donne un certain avantage, contre des mecs qui sont level 20, qu'est-ce qu'on lutte !