Sans surprise, Grand Theft Auto V reste l'un de ces grands jeux dont on ne voit que très peu d'itérations en une génération. Le soin apporté à la création du petit monde de Los Santos, les efforts pour créer une satire unique destinée à ridiculiser notre époque : tous les détails sont présents. Et pourtant… l'on sent clairement que la formule s'essouffle à trop vouloir suivre les canons de l'actuel. Ce titre aurait très bien pu se passer des délices ralentis du bullet-time de Tonton Maxou ou des délires psychotropes tirés des aventures des Saints de Stilwater. Il reste néanmoins les traditionnels acquis de la série : conduite molle, gunfights laborieux, sensation réelle de liberté acquise au prix d'une errance de quelques instants. Rajoutez à tout cela un scénario qui sans être exceptionnel démontre comment Rockstar compte raconter dans le futur ses histoire par le biais de plusieurs protagonistes et vous obtiendrez… GTA V.
Pas forcément assez novateur pour être génial, mais bel et bien réalisé avec assez d'expertise par les maîtres de la discipline que pour faire illusion cette année pour Noël.