Bon, voilà. J'ai enfin terminé cette longue histoire de gangsters, avec presque dix ans de retard. Je vais être assez bref, vu que je n'ai pas grand chose à critiquer : c'est toujours très agréable à prendre en main, même en 2024. J'appréhendais un peu la maniabilité des différents véhicules, mais à part un apprentissage un peu compliqué pour une poignée d'entre eux (parce que je suis pas doué, mais bon, parfois, certaines commandes sont vraiment pas logiques), piloter un planeur, un avion de ligne, ou manoeuvrer avec un sous-marin, c'était vraiment un plaisir. Rockstar a fait des progrès depuis l'ère Vice City.
Et j'allais oublier de parler de la vue à la première personne : j'ai simplement fait la majorité du jeu de cette manière.
Et c'est toujours très agréable à regarder aussi, surtout avec du HDR, et le matériel qui va avec. Les animations des persos sont là pour nous rappeler que le jeu est quand même sorti en 2013.
Lors de mon premier contact avec le jeu (en 2015 donc), j'avais vraiment eu du mal avec le début de l'histoire. J'accrochais pas aux personnages. Je comprenais rien à l'anglais de la street, et j'étais pas foutu de conduire en lisant les sous-titres. Mon oreille a dû s'améliorer depuis.
Je pense que je préfère toujours GTA 4, pour ses personnages hauts en couleur, mais le trio de Los Santos en tient quand même une sacrée couche. On a une resucée de Robert de Niro, vétéran et efficace, une étoile montante de la street qui aurait très bien pu sortir d'un épisode de The Wire, et une espèce d'énorme taré psychopathe, qui oscille dangereusement entre crises de folie meurtrières, délires psychotiques, et moments d'extrême gênances et de... "douceur" infantile.
Bref, c'est un gros taré. Il représente bien la psycopathie du joueur qui écrase un motard ou un piéton sans sourciller, parce que ça va plus vite comme ça.
Et à ce petit trio, viennent s'ajouter des personnages tout aussi timbrés. On sent bien l'influence de et les références à Breaking Bad, Heist, et autres films de gangsters tout au long du jeu.
Le fait de pouvoir alterner entre trois protagonistes rend l'expérience vraiment intéressante. On se demande dans quel état on va retrouver Trevor lorsqu'on bascule sur lui.
En terme de variété de missions et de scénarios, il y a vraiment à boire et à manger. Le nombre de mécaniques que Rockstar a dû imlplémenter, souvent juste pour une ou deux missions (parfois reprises dans des activités optionnelles, qu'à mon avis peu de joueurs ont dû faire) est tout simplement ahurissant. Il y a assez peu de répétitions, et je vais me souvenir de certains passages pendant, je pense, très longtemps.
Enfin, même si je ne suis pas un gros fan absolu, descendre Vinewood dans une belle voiture en écoutant Meet Me Halfway, c'est quand même un petit plaisir coupable.