Htman 2 débute avec un agent 47 apaisé : il a trouvé refuge dans un monastère de Sicile en tant que jardinier. Tout se passe bien sauf qu’un beau jour, des mafieux enlèvent son ami, le Père Vittorio. Contraint de reprendre du service en échange de renseignements de l’Agence concernant son ami, 47 va naviguer de Russie en Malaisie, en passant par le Japon, l’Inde et l’Afghanistan.
Le point nouveau du jeu est l’apparition du concept de furtivité qui, pour un meurtre parfait et donc un statut de Silent Assassin, est parfois récompensé par une arme collector. Cette récompense, néanmoins, est cependant plus symbolique qu’autre chose, le but du jeu étant quand même d’être discret, pas de débarquer avec un fusil à pompe à la main. On va donc dire que le statut de Silent Assassin est plus un challenge qu’autre chose. Autre challenge, celui de finir avec toutes les armes disponibles, défi qui suppose souvent de faire les missions plus d’une fois, la notion de furtivité se prêtant mal à un transport de M-60. Nouveauté, allant de pair avec le concept de furtivité, une barre est apparue aux côté de notre barre de vie, afin de nous avertir des soupçons de l’entourage. Car maintenant, il ne s’agit plus seulement de trouver le bon costume : tout comportement suspect fait invariablement passer la barre du noir au rouge, et du rouge à l’alerte. On ne peut ainsi plus courir sous le nez des gardes, et la marche, tranquille et décontractée, est notre meilleur atout, nous donnant par là-même quelques sueurs froides. Si le système de sauvegarde a été revu (le nombre de sauvegarde possible dans un niveau dépendant de la difficulté choisie), quelques niveaux restent difficiles (notamment un niveau au Japon, où l’on doit franchir un tunnel plein de ninjas… et où il est réellement difficile d’être invisible, la faute à une IA parfois assez déroutante). Globalement, les niveaux sont bien faits, plutôt dépaysant et les modes d’infiltration sont assez variés, même s’ils ne se valent clairement pas tous. Je pense particulièrement aux deux missions intermédiaires du Japon, et à celles d’Afghanistan, assez dispensables. Un léger défaut est enfin à noter, cependant : le niveau d’Assassin Invisible se dérobe parfois à nous à cause d’alarmes aléatoires et complètement indépendante de notre fait. C'est un détail, mais c'est assez frustrant!
En résumé, le jeu est plutôt bien fichu et assez prenant, bien au-dessus qualitativement du premier opus. Peut-être un petit effort pourra-t-il être fait au niveau des graphismes, certain niveau étant un peu tristouille, et au niveau de l'IA mais bon, on est quand même sur du vrai bon jeu.