47 s'est retiré du métier de tueur à gages après avoir appris la vérité sur son passé et fait table rase de celui-ci. Il coule des jours heureux en tant que jardinier dans une paroisse sicilienne et s'est fait un ami du prêtre local. Tout va pour le mieux au rythme de ses confessions jusqu'à ce que le frère d'un trafiquant d'armes russe qu'il a liquidé auparavant fasse enlever le prêtre et le rançonne. Il se voit obligé de reprendre du service auprès de l'Agence pour le retrouver... mais il ne se doute pas encore des vraies raisons de cet enlèvement.
Un héros toujours auss charismatique (et motivé par un noble objectif cette fois), une musique somptueuse de Jesper Kyd par l'orchestre symphonique et les choeurs de la radio de Budapest, un moteur graphique qui a accompli un bond de géant depuis le premier, un scénario mieux travaillé et riche en faux-semblants, des missions toujours plus complexes dans des lieux toujours plus exotiques et à l'ambiance très réussie (le soleil de la Sicile, une Russie fictive et neigeuse qui semble toujours soviétique, un château japonais entre médiéval et technologie moderne, des bureaux aseptisés au sommet des tour Petronas et -oh surprise!- un illustre terroriste barbu à dessouder au fin fond d'une cave dans les montagnes d'Afghanistan, c'était l'époque...), une belle collection d'armes à accumuler (de l'arbalète au fusil de précision anti-blindages), une difficulté progressive (avec des gardes de plus en plus paranoïaques malgré vos déguisements, un peu trop d'ailleurs par endroits, c'est le principal défaut du jeu, courez sous leur nez et tout foire) et un système de classement en fonction du nombre de victimes et de la discrétion pour les maniaques de la corde à piano avec le tant convoité titre "Assassin invisible" ...
J'allais oublier l'ajout bienvenu des sauvegardes en cours de mission, une petite révolution qui laissait ainsi un peu plus de marge d'erreur. 47 encaisse bien mieux les balles ennemies cette fois, et une vue FPS est disponible, si jamais les bourrins sont tentés.
Le studio IO s'était surpassé ce coup-ci.
La suite :
http://www.senscritique.com/jeuvideo/Hitman_Contracts/critique/5436995