47 est gravement blessé par balle, il se réfugie dans sa chambre d'hôtel et s'écroule. Des souvenirs de ses précédentes missions se bousculent dans sa tête...
Un troisième opus au ton résolument plus "film noir" que ses prédécesseurs : une musique toujours aussi excellente de Jesper Kyd (certainement la plus bizarre, angoissante et chargée d'adrénaline de toute la série), une ambiance plus oppressante (une soirée BDSM dans un abattoir avec des chevaux morts partout, des nuits d'hiver glaçantes, un vieux manoir rempli d'aristocrates anglais à cran et fous de chasse à l'homme...) et des gardes toujours aussi paranoïaques quant à vos déguisements et déplacements. Quelques possibilités ajoutées par-ci par-là comme le fait de pouvoir étouffer une victime avec un oreiller, la variété est bel et bien présente pour atteindre et refroidir vos cibles le plus discrètement possible (le mode professionnel ça ne rigole pas qui plus est, zéro sauvegarde).
En-dehors de cela, pas vraiment grand-chose de neuf par rapport au précédent. Environ la moitié des missions du jeu sont en fait des remasterisations de celles du premier (la guerre des triades à Hong Kong, la chasse au terroriste dans un hôtel à Budapest et l'assassinat du marchand d'armes à Rotterdam) avec un moteur graphique qui a très peu évolué depuis Silent Assassin (je suppose que c'était pour offrir une session de rattrapage aux joueurs de consoles nouvellement conquis à l'époque de Silent Assassin, lors du boom de la PS2 et de la Xbox). Les amoureux du carnage ont de quoi être ravis par contre, l'arsenal est encore plus pléthorique qu'avant (avec le retour de la M134 absente de Silent Assassin en bonus à débloquer, et quantités de flingues et fusils) pour peu que le classement de discrétion des missions ne freine pas leurs ardeurs.
Très peu d'efforts sur l'histoire cette fois, le flashback perpétuel est le meilleur ami des scénaristes en mal d'inspiration. Une mission de fin un poil décevante mais qui ouvrait la voie à la trame de Blood Money.
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