Le meilleur métier au monde
47 est né d'une expérience génétique menée par un scientifique allemand fou dans les sous-sols d'un hôpital psychiatrique en Roumanie. Sa seule identité est un code-barre tatoué à l'arrière de son crâne chauve. Il va s'évader et rejoindre l'International Contract Agency pour devenir un tueur à gages réputé, insaisissable et impitoyable, le cauchemar des plus grands barons du crime. Mais il ne se doute pas que son créateur se sert de lui, et qu'il lui a tendu un piège...
Un personnage parmi les plus classieux (et moralement ambivalents) du panthéon des héros vidéoludiques, des missions variées (guerre des triades à Hong Kong, trekking dans la jungle d'Amazonie avec un jaguar et des trafiquants de drogue à la gâchette facile aux fesses, thalassothérapie dans un hôtel à Budapest...), même si elles sont perfectibles : aucun moyen de sauvegarder, souvent buggées, et d'une difficulté presque à s'arracher les cheveux par moments (Rotterdam c'est juste l'enfer). Le moindre ratage (cadavre pas caché, déguisement découvert) entraîne bien souvent l'échec de la mission car survivre à un assaut massif des gardes relève pour ainsi dire du miracle, quand la cible ne s'enfuit pas à la moindre alerte, bien évidemment.
Hitman Codename 47 c'est aussi et surtout un piège sadique tendu aux joueurs tentés par le bourrinage, n'espérez pas en sortir vivant si vous choisissez de rentrer dans le tas avec une arme automatique, et tuer des civils innocents vous coûtera très cher.
C'est pas vraiment ce que j'appellerai un coup de maître mais je trouve que c'est un très bon coup d'essai de la part du studio danois IO Interactive, les suites l'amélioreront grandement pour le plus grand bonheur des amateurs d'infiltration méticuleuse. Et la musique de Jesper Kyd ne gâchait rien, bien au contraire.
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