Ubisoft ayant abandonné toute idée d’innovation, les voici à copier des recettes à la pelle. Heureusement, Immortals restera dans le haut du panier !
Les humains ont été changé en Pierre par un sale monstre nommé Typhon. Fenyx va être choisi pour les sauver, puisqu’il y a mystérieusement réchappé…
Et voici globalement le pitch de ce jeu qui va prendre un malin plaisir à tourner tout cela à l’humour. Quitte à multiplier les références méta ou les anachronismes. Mais ceci tout en offrant un monde ouvert, pas trés grand mais suffisant, diablement cohérent et respectueux de la mythologie grecque. On y croise bien des dieux (Arés, Zeus, Hermés, Aphrodite, Athéna, Héphaïstos entre autre) et des créatures mythologiques. Et si le jeu n’est pas trés beau, il a l’avantage d’être colorée et d’être fluide et franchement agréable à prendre en main. Pour rester sur tout ce qui est extérieure au gameplay, on notera tout de même une VF pas franchement top. Non pas que les comédiens soient à blâmer en soit. Les choix sont bons (Alexis Tomassian double Fenyx, Lionel Astier double Zeus) mais la direction laisse franchement à désirer, avec des intonations pas toujours en accord et du surjeu clairement audible. Dommage car pour le reste, la BO tient la route.
Et le jeu en lui même alors ? On tient ici un monde ouvert, relativement petit pour le genre, mais qui regorge de coffres à trouver, de crypte à visiter, et surtout de défis à accomplir ! Parceque c’est bien le coeur du jeu : les défis qui ne sont autres que des énigmes à résoudre en faisant marches nos méninges. Et celles-ci sont entrecoupés de nombreux affrontements au gameplay plutôt simple (attaque rapide, forte, esquive, tir à l’arc, attaques spéciales) et réhaussé par la possibilité d’améliorer assez facilement notre personnage. Et si le jeu ne bénéficie que de peu de missions annexes, il faudra profiter de vos balades pour vous améliorer. Pas d’XP ici, ce sont bien la réussite des défis qui vous feront avancer. Les options de personnalisations du personnage et de son équipements sont assez nombreuses et bien que le systéme de découverte de la map ressemble à du Assassin’s Creed simplifié (et un peu lourd, il faut bien le dire), parcourir la vingtaine d’heure de jeu de ce Zelda light autant que like, reste un plaisir difficilement boudable !