Trois ans après "Indiana Jones et la dernière croisade", sorti dans la foulée du film, le studio Lucas Film Games affine son style et son graphisme, avec cette aventure inédite.
"Indiana Jones and the fate of Atlantis" arrive au moment où les équipes de Lucas trustent les meilleures ventes de pointer-cliquer avec notamment la formidable saga "Monkey Island".
Je situerais cet Indy 4 en dessous des véritables musts du genre tels que "Day of the tentacle", mais il s'agit incontestablement d'un très bon jeu : on n'est plus obligé de sauver sans arrêt (pratiquement impossible de mourir), le doublage sonore en VO est de qualité, le scénario tient la route (toujours beaucoup de dépaysement, des déplacements originaux et un brin d'humour), et les développeurs ont eu l'excellente initiative de proposer plusieurs itinéraires au sein du jeu, ce qui permet de rallonger la durée de vie (matérialisée par le quotient Indy!).
Les énigmes sont tordues mais faisables, à peine regrettera-t-on une trop grande linéarité et quelques passages fumeux.
Un standard du click n'play des nineties.