Je clique sur play.
La musique du village de Sirus démarre, je peux écrire cette critique bercé par la nostalgie.
Sur mon meuble télé, à côté de la PS3, quelques reliques chères à mon coeur trainent, et sur la poussière déposée sur les boîtiers de ces jeux, on peut y voir les traces de mes doigts, signe que même plus de 20 ans plus tard, je continue parfois à insérer le disque dans la console, et retrouver ainsi toutes la magie ressentie à l'époque.
Jade Cocoon fait partie de la tête de liste.
Un scénario digne des plus grands futurs Miyazaki nous plonge dans le monde de Parel, où plusieurs forêts mystiques remplies de créatures perdent leur ancestral équilibre. Face au chaos, vous incarnez Levant, et devez rétablir la paix tout en accomplissant votre destin de futur Maître des cocons.
Tout dans Jade Cocoon frise selon moi la perfection ; scénario génial et profond, ambiance nippo-traditionnelle empreinte de mysticisme, musiques envoûtantes, et surtout, surtout, sa durée de vie ! Des heures, que j'aurais passées à capturer, entrainer et fusionner mes bébêtes, dans l'espoir de créer la Créature ultime...
Parfois, il m'arrive de retourner sur les Terres de Parel et de reprendre une ancienne partie, me laissant bercer par les sons du couloir de l'Infini, à aller poutrer du Pataimel avec mon fidèle Arpatron...
Comme le dit si bien Cabrel à propos de Jade Cocoon : "Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai."