“Aime-moi, aime-moi” me chuchotait-il à l’oreille. Et Dieu sait que j’ai essayé. Mais à un moment j’ai dû arrêter de me voiler la face et dire stop !
D’ailleurs, ne croyez pas que le début de notre relation n’était que bonheur et petits gazouillis d’oiseaux. Non, non, non ! Il a fallu que nous trouvions nos marques, mais bon je me disais que c’était pas grave, que c’était nécessaire pour réussir à créer l’alchimie. De son côté, il faut dire qu’il était plutôt canon alors ça donnait envie de faire des efforts.
Mais rapidement, l’évidence ne pouvait plus se cacher derrière ce charmant minois, nos rapports étaient douloureux. Le fait que je sois gauche(r) n’aidait certainement pas. Oh, il m’a bien proposé des accessoires pour me soulager mais je ne suis pas du genre à tricher pour améliorer mes performances. Surtout au prix que ça coûte. Alors, j’ai quand même continué notre relation, surtout parce qu’il était incroyablement généreux et drôle. Il savait me faire rire avec son côté décalé si rare et tellement frais.
Pour tout vous dire, une fois que nous avions partagé les moments importants de notre relation, je ne me suis pas senti la force de continuer à vivre ça. Pourtant, c’est normalement ce qui fait le charme de ces caractères là. Je savais très bien qu’il ne m’apporterait plus rien alors je n’ai pas pu me résigner à souffrir davantage.
J’ai préféré le laisser, inconsolable.
“Aime-moi, aime-moi !” m’implorait-il alors que je m’éloignais en lui faisant un doigt.