Ce sentiment d'être léger. Tu n'arrêtes pas de frissonner, un mélange de chaleur et d'un froid d'une douceur déconcertante qui te caresse le bras...: La chair de poule.
Kingdom Hearts 2 fait parti de ces rares jeux qui me procurent une émotion viscérale. Pas un simple sourire, un ''oui, c'était cool'', mais une (grosse) partie de moi qui s'arrache. C'est donc difficile d'en faire une critique un minimum objectif, car au fil du temps, cette licence est devenue (à une échelle réduite) un peu ce que je suis.
Je sortais de Kingdom Hearts premier du nom, avec ce sentiment de toucher à quelque chose de fabuleux mais pas abouti. Cette caméra horrible qui me gênait, l'histoire que je trouvais encore un peu trop basique...
Puis est venu Kingdom Hearts 2. Cette bouteille à la mer, comme un message, qui renferme mon enfance, naïve, pour me faire confronter à quelque chose d'un peu plus dur.
Le Gameplay reste un bijou, encore aujourd'hui. Fluide, enivrant. Les possibilités sont multiples. Faire équipe avec un ami disney (Mulan et Mushu, La Bête (...), prendre une forme grâce à la fusion ou encore utiliser la magie. La meilleure idée de cette épisode est certainement d'avoir rajeunie le gameplay du vaisseau, le rendant plus dynamique. Je me souviens encore de mes parties sur Kingdom Hearts, où je me contentais de mettre mon vaisseau en haut à droite de l'écran, avant d'aller me faire un capucinno. Là, c'est plus dynamique, plus difficile... Plus... motivant ?
Le sublime de Kingdom Hearts, c'est son scénario. D'une complexité que les néophytes ne peuvent comprendre. (Mec, c'est un jeu Disney lool). Un conte nippon beau, tragique... Incroyablement beau. Les personnages sont attachants, franchement, c'est la seule série où je n'arrive pas vraiment à détacher un personnage préféré... Tout ce qui participe au background de l'univers, en somme.
Les musiques sont tellement belles (Putain, Shimomura, je t'aime) et ne font que renforcer le sentiment de toucher à quelque chose de fabuleux.
Foncez si vous n'y avez jamais jouer. En tout cas, Il repose bien sagement sur ma table de commode, quand j'y joue pas. Il m'a rendu heureux, léger.
Et après tout, il reste un peu le gardien de mon enfance.
Comme la licence en général, qui le restera encore longtemps. A jamais.