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Je n'ai jamais été fan des jeux Daedalic. On voit en eux des successeurs de LucasArts. Pourquoi pas. On y retrouve le même genre de personnages un peu idiots. Rufus de Deponia ou ce Geron des Chaînes de Satinav font penser à ce bon vieux Guybrush Threepwood. Les énigmes, plus exactement leur résolution, ne sont pas forcément des plus logiques. Ce qui implique de tâtonner, tâtonner, essayer des combinaisons improbables. Jusqu'à ce que ça marche un peu par hasard. On ne sait pas trop comment.
Seulement dans les Monkey Island, on se marre comme des baleines devant son PC. Plus proche de nous, il y a la trilogie Runaway de Pendulo ou les deux Book of Unwritten Tales de King Art souvent bourrés de références à l'univers du jeu vidéo ou du cinéma.
Les Chaînes de Satinav proposent un univers beaucoup trop sombre à mon goût. Trop triste. Trop désespéré. Jouer à un jeu vidéo pour revivre ce qu'on peut vivre dans la vraie vie...A quoi bon ? Je préfère me détendre et rire un bon coup. Au moins, les développeurs n'ont pas cédé au happy-end. Sans vouloir trop en révéler. C'est courageux. Même s'il n'a rien non plus de bouleversant ou d'impressionnant. D'ailleurs, la suite, Memoria, n'est pas traduite en français. Dans un jeu de plate-forme, un FPS ou un STR, à la limite peu importe. Mais un point & click où il y a de grandes chances d'avoir à lire des kilomètres de texte, je n'ai pas envie de devoir sortir un dico d'anglais toutes les cinq minutes. Dommage. J'aurais quand même bien aimé pouvoir connaître la suite des aventures de Geron et Nuri.
Enfin, un dernier mot sur la supposée patte graphique. Oui, c'est beau. Mais ça ressemble un peu aux jeux d'objets cachés que sortent les polonais de Artifex Mundi. Si c'est dessiné à la main, alors soit. Je veux bien saluer l'effort.
Créée
le 30 sept. 2017
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