(Cette critique ne spoil pas le contenu de l'épisode, juste l'impression générale de celui-ci.)
Après 3 épisodes indéniablement réussis, Dontnod nous offre donc son avant-dernier volet, après un twist incroyable dans "Chaos theory".
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'attente était devenue insoutenable tant les bases posées étaient solides, et cet épisode -plus que les autres- ne pouvait manquer le coche.
C'est donc l'esprit bourré de questions que l'on retrouve cet univers aux multiples références tout en ayant sa propre identité, sa patte graphique, ses musiques douces et touchantes, bref, ça fait du bien (et psychologiquement un peu mal) de retrouver Life is Strange !
Autant le dire tout de suite, Dark room est un épisode calme et sobre, dans le bon sens du terme. L'épisode donne une impression de lourdeur, de mélancolie, de fin oppressante qui ne cesse de nous obséder, à tel point, que chaque choix nous donne un poids supplémentaire sur les épaules déjà bien chargées de Maxine.
L'ambiance quant à elle, mise sur le gris prédominant de la tempête à venir, nous donne froid dans le dos tant le monde semble s'effondrer sur lui même. Ici beaucoup de scènes nous touchent, sans jamais tomber dans le piège du tire-larmes à grand coup d'ost épique.
Fidèle à lui même et à son ambiance bien particulière, les doutes surviennent à chaque instant, nous laissant méditer calmement sur nos actions, perdus que nous sommes devant tant de choix d'une extrême importance avant le grand final.
Impossible aussi de ne pas penser à Donnie Darko lors de "la fête avant la fin du monde" du vortex club, éprouvant le même malaise devant les deux œuvres. Une franche réussite.
Restent les Twist majeurs que je vous laisse savourer (si j'ose dire) à leur juste valeur.
Life is strange réalise donc encore une fois la prouesse de nous assommer, en attendant un final qui viendra emboîter le peu de pièces manquantes au puzzles.
( et croyez-moi ce n'est pas un défaut, les pièces manquantes sont grosses,et seraient bien capable de nous prendre à contre-pied ! )
Bref, un pur régal !