Il y a des jours comme ça. Tout ce que vous voulez c'est avoir la paix, et voilà que le parfait boulet vous tombe dessus sans crier gare pour ne plus vous lâcher.
Voilà donc Taylor, étudiant un peu paumé, qui devient vite un étudiant complètement paumé quand son vaisseau s'écrase en terre déserte et inconnue. Son seul espoir, un message de détresse et c'est vous qui l'interceptez. Votre seul tort étant d'avoir dépensé 1 euro en espérant juste jouer à un bon jeu. Très vite, vous allez déchanter en vous apercevant que Taylor est un névrosé de la pire espèce. Incapable de prendre la moindre décision, il fera appel à vous dès qu'un choix se présentera à lui. Bien évidemment ce ne sont pas de choix cruciaux à la Telltale dont on parle.
Et c'est là tout le problème de Lifeline. On n'y croit jamais. Taylor est perdu mais passe son temps à jouer du calembour dans ses messages trop écrits pour sonner vrai. Impossible de contrôler la situation, et Taylor peut nous claquer entre les doigts au détour de n'importe quel choix. Et dans le fond tant pis pour lui, tant il est dur de s'attacher à un poltron indécis en proie à une logorrhée bien lourde.
Au final, une bonne idée inaboutie qui ne va pas plus loin que les livres dont vous êtes le héros.