Légendaire
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Dans les années trente, les gens étaient moins paranos. On assurait leur sécurité. Nous, on ne les effrayait pas trop et il y avait un paquet d'endroits où les gens nous laissaient entrer pour régler leurs problèmes : hôtels, églises, parkings souterrains... Sans compter que le territoire du Don s'étendait à la cambrousse environnante. On collectait des fonds dans les motels, on distillait la gnôle dans des fermes (du moins avant la fin de la Prohibition), on avait des billets dans des courses automobiles (j'en ai même remporté une). Bref, on voyait d'autres horizons...
Les villes américaines d'aujourd'hui sont certes pour la plupart très belles, mais sont hélas comme toutes les cités de cette fin de siècle : grises et en mauvaise santé économique. A mon époque, les gaz d'échappement commençaient à peine leur sale ouvrage et les murs étaient encore propres, les couleurs beaucoup plus vives. Il y avait aussi plus de commerces dont les vitrines égayaient les rues. Sans parler des intérieurs : tapisseries, tableaux, statues, mobiliers... C'était magnifique ! Et les gens s'habillaient bien mieux. La richesse, la joie de vivre... Je vais vous dire : l'essence des années trente se retrouvait aussi dans la musique. Dans le jazz pour être précis. Django Reinhardt, Duke Ellington, les Mills Brothers : la ville swinguait et j'avais toujours quelques morceaux célèbres en tête pendant mes jobs.
J'en conviens, les cylindrées de mon époque n'étaient pas toutes des flèches (même si certaines montaient à 175 km/h) et la sensation de vitesse était évidemment moindre, mais cela n'était pas un problème. D'abord parce qu'en ville, les flics verbalisaient les excès de vitesse. On bloquait même le compteur pour éviter de surveiller constamment l'aiguille. Ensuite, parce que les automobiles étaient bien plus sensibles. Nous n'obtenions pas le permis au troquet du coin ! Il fallait maîtriser la bête, tenir compte de son inertie, de sa reprise, de sa suspension, de sa puissance, du fait qu'il s'agisse d'une traction avant ou arrière... J'ai failli me faire choper une fois parce qu'une de mes caisses peinait à démarrer ! En tout cas, à défaut de lignes aérodynamiques, les caisses de l'époque avaient de la gueule : jantes et calandres chromées, marche-pieds...
Quand mes yeux se posent sur une mitrailleuse Thompson, d'autres souvenirs ressurgissent. La Famille m'avait appris à me servir d'une arme, à viser efficacement non seulement en caisse où j'arrivais à éclater les pneus des mecs qu'on poursuivait pour les ralentir, mais aussi lors de vrais règlements de compte en intérieur. La fuite n'était pas une option, mais Paulie et Sam m'ont souvent aidé à faire le ménage. On l'imposait, le respect, à la batte de base-ball ou aux canons sciés.
Certes je n'ai jamais officié pour un autre boss que Don Salieri. L'Omerta me l'interdisait. Dommage que la Famille soit tombée si bas aujourd'hui mais dans le milieu, la concurrence reste toujours féroce.
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le 29 sept. 2016
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