Bouclé au level 49 avec plus de 80% d'annexes. Si comme moi vous avez été déçu par le médiocre Homecoming et sa narration au ras des paquerettes, Marvel's Spider-Man exorcisera par 10 votre déception. En reprenant de zéro l'écriture de tout le casting, les p'tits génies d'insomniac games viennent de frapper un grand coup. Avec sa puissance narrative et son doublage VF d'une justesse édifiante (Donald Reignoux est un pro, ça s'entend!), Marvel's Spider-Man n'hésite pas à s'inspirer des mètre-étalons du genre pour renforcer son efficacité du récit. Comme un Witcher 3 avec Geralt/Ciri, on alterne Spidey/MJ avec une très bonne fluidité dans le rythme, fourmillant de bonnes idées dans l'enchainement baston/inflitration/révélations/scènes dantesques. L'évolution RPG avec les nombreux pouvoirs et costumes rendent le tisseur de plus en plus jouissif à diriger dans les affrontements et surtout dans les virevoltants déplacements entre les gratte-ciels. Cette sensation vertigineuse de grand 8 est si grisante qu'on se passe des déplacements rapides (quoique inventifs dans leurs scènes humouristiques). Le moteur graphique envoie du lourd, le Manhattan full 3D m'a fait l'effet d'une claque dès les premières minutes de jeu: le fantasme d'explorer cet arrondissement mythique de NY, en restant au sol et/ou dans toute sa verticalité n'est plus un rêve. Insomniac games en a fait une réalité. Certes, parmi les fausses notes, il y a comme toujours certaines activités annexes peu intéressantes et répétitives mais on tient là l'un des titres de la décennie. Ne passez pas à coté.
Test sur le blog.