On peut pester contre la politique des DLC ou des Season Pass mise en place par certains éditeurs comme Electronic Arts ou Activision. Mais au moins, les DLC pour Mass Effect 2 et Mass Effect étaient tous de bons DLC généralement.
Bien avant Mass Effect 3 et Cerberus souhaitant contrôler les Moissonneurs, ce cher Homme Trouble s'était demandé dans le 2 s'il n'était pas possible de contrôler les Geths qui feraient, il est vrai, un allié de choix quand on voit tous les problèmes causés par ces synthétiques lors de l'attaque de la Citadelle.
L'expérience dérape, sinon il n'y aurait pas d'histoire, et c'est leur nouvelle homme/femme à tout faire, le brave commandant Shepard, qui va devoir réparer les pots cassés.
Au menu : de l'affrontement contre les Geths principalement et, pour le côté exploration, quelques virées à bord du Hammerhead pour rechercher des paquets de données de Cerberus. Avec même quelques séquences de plate-forme à la clé quand il s'agit de franchir des torrents de lave en prenant appui sur des rochers.
Le final a le mérite d'être assez original, bien mis en scène, et poignant et rappelle la mission de Mass Effect 3 où on se balade dans un serveur Geth infecté.
Contrairement au DLC sur Zaeed et celui sur le Hammehead, Suprématie est payant. A l'époque, il coûtait 560 Points Microsoft je crois. Ce qui doit faire aux environs de six euros. Comme il ne fait pas le lien entre Mass Effect 2 et Mass Effect 3 contrairement au contenu téléchargeable centré sur le Courtier de l'Ombre et à L'Arrivée, il reste tout à fait dispensable sauf pour les fans endurcis de Mass Effect qui, eux, auront craqué day one. Suivez mon regard.