Great bald of fire
Après avoir perdu sa famille, la nouvelle femme qu'il aimait, sa réputation, ses illusions il ne restait plus grand chose à Max Payne, flic New-Yorkais accro aux médocs, à la souffrance et à la...
le 2 juin 2012
64 j'aime
42
Jeu de Rockstar Vancouver, Rockstar Games et Take-Two Interactive Software (2012 • PC)
C'était quand même pas mal les années 2010 au final. Ce titre va droit au but. Pas de fioriture socialo-jsaispasquoi, pas d'écran game over à la ubisoft parce qu'on a tiré sur un pauvre enfoiré de civil etc. Non, le pitch est simple, Max, gros alcoolique bien dégueulasse, ancien flic devenu garde du corps, termine sa descente en enfer identitaire en Amérique Latine. Maintenant, voici deux flingues, des ralentis et au boulot ! Vous fendez la matière, les balles fusent, desert eagle en akimbo et rebelote pendant une bonne dizaine d'heures ! C'est tellement assumé que même la voix off servant de pauvre narration à ce contexte sanguinaire, est totalement désuet. On s'en tape de ce qu'il pense Max, c'est un alcoolo et un alcoolo dans 99,9% des cas ça ne débite que de la merde. Sa boîte crânienne n'est plus qu'un immense tas d'ordure près à exploser dans un amas de de chair et de bile. Pareil pour les personnages secondaires, c'est cousu de fil blanc, on sait qu'on est dans un faux polar où chaque nouveau lieu présenté tourne au carnage. La narration est probablement l'un des gros point noir du titre, souvent les personnages tergiversent trop par rapport à nos actions précédentes. Les musiques et le sound design des fusils sont clairement à chier.
Sinon les sensations avec les armes sont jouissives, du simple 9mm au fusil d'assaut AK47 on s'amuse à tout essayer et à alterner donnant vie aux sessions de massacre. La vision en TPS et les animations de Max servent parfaitement la mise en scène. On prend un gros plaisir à se jeter au sol dans un élan de survie et vider les chargeurs sur tout un tas de bendeho. Que l'on soit sur le ventre, dos, de coté tout est animé pour nous immerger comme acteur principale du carnage. En ce sens le jeu rappelle beaucoup de films d'actions du genre, de Matrix à John Wick, on sens que les développeurs adorent l'action bien foutu, lisible. C'est un vrai gros travaille qui est abattu sur cette partie du game design. Ce, jusqu'au poids de Max, on sent que l'on trimballe un quarantenaire de 90 kilos, les sauts, les collisions, la boucle de gameplay est essentiellement basée la dessus.
C'était mon premier Max Payne et probablement le dernier, celui là me suffit largement. Et le côté polar noir des premiers titres me donne déjà la migraine. En bref, le meilleur rail shooter de ces dernières années en vu TPS dont MGS V en reprendra les meilleurs traits pour les sublimer.
Créée
le 13 nov. 2024
Critique lue 2 fois
D'autres avis sur Max Payne 3
Après avoir perdu sa famille, la nouvelle femme qu'il aimait, sa réputation, ses illusions il ne restait plus grand chose à Max Payne, flic New-Yorkais accro aux médocs, à la souffrance et à la...
le 2 juin 2012
64 j'aime
42
Max Payne 3, on l'aime ou on le déteste, ou alors on l'aime et on le déteste. Premièrement, coté ambiance on est carrément à coté de la plaque et à des années lumières de ce mélange si exquis qu'on à...
Par
le 4 juil. 2012
26 j'aime
6
Précédemment dans Max Payne... Chapitre 1 -> http://lc.cx/ZdrnChapitre 2 -> http://lc.cx/Zdr7 Max Payne. Dix ans depuis la dernière fois. J'y croyais plus. Personne t'avait oublié, personne...
le 7 oct. 2014
22 j'aime
8
Du même critique
Je spoil. O sainte Lana, merci de nous avoir apporté votre regard éclairée sur la société. Je me suis fais biper mon beau pass droit afin que vous me gardiez un peu de votre bonne petite soussoupe...
Par
le 23 déc. 2021
3 j'aime
1
Arlington Road est un thriller grand public qui n'est psychologique qu'en ses 10 dernières minutes, touchant du doigt un semblant de nuance. Le long métrage de Mark Pellington fourmille de bonnes...
Par
le 11 janv. 2021
1 j'aime
C'était quand même pas mal les années 2010 au final. Ce titre va droit au but. Pas de fioriture socialo-jsaispasquoi, pas d'écran game over à la ubisoft parce qu'on a tiré sur un pauvre enfoiré de...
Par
le 13 nov. 2024