Et maintenant, retrouvons une nouvelle histoire, de Papy Dharma.
Coucou papy !
Ah salut les enfants, vous êtes passé par où cette fois-ci ?
Papy, papy, tu nous racontes une histoire ?
Ah ! Est ce que je vous ai raconté l'histoire où je plagie Papy Grenier, non ?
Bon, tout a commencé en 1941 dans notre campement de paras pour le débriefing. A cette époque, j'avais déjà des problèmes de vue, j'étais obligé de fixer en gros plan une fiche avec en gros marquer mon prénom et mon nom, Boyd Travers.
Oui je perdais aussi la mémoire.
Bref, notre première mission était de s'emparer d'une ville italienne mais j'étais aidé de mes troupes, mes chers confrères qui me connaissaient tous. Eh oui, j'étais la vedette à cette époque même si j'étais juste qu'un caporal ! Pendant chaque mission et chaque objectif, j'avais toujours un gars pour m'encourager à continuer.
"Bien joué Travers"
"Pose cette bombe et cours Travers !"
"Regardez c'est Travers."
C'était sympa...bon ok, ça devenait flippant par moment, je me faisais interpeller même s'il n'y avait personne autour de moi !
"Pose cette charge Travers."
A croire que je devenais aussi schizophrénique. De toutes façons, le jeu était mal codé, le simple fait de rebrousser chemin, faisait reboucler des boucles de phrases.
Ahlala, j'étais peut être schizophrénique, mais j'étais le roi de l’atterrissage !
"Laborieux, Laborieux, Laborieux, dirigé, Laborieux"
Quoi laborieux ?! Je faisais ce que le tuto me disait de faire, sauter dans l'inconnu sans se poser de questions. Qu'est ce qu'il était nul leur tuto, on me balance dans le jeu sans m'expliquer les commandes et les moyens pour faire un bon saut ! Flûte !
Et puis de toute façons, j'étais harcelé par tout le monde, que ce soit les allemands avec leur "Gamme vert pro", le pote de Sidney qui rappelle que son pote s'est pris encore une flèche dans le genou, enfin, une balle, et les alliés avec leur :
"A toutes les unités"
Et par à toutes les unités c'est plutôt "à toi unité" qu'il voulait dire, j'étais parfois tout seul ! Il y a juste à voir que les unités plantaient souvent, parfois, elle me suivait comme il faut et même elle tuait les ennemis pour moi, et... un peu trop facilement à vrai dire, m'enfin laissez moi jouer !
Des fois, elles ne prenaient pas le bon chemin comme moi, du coup je me retrouvais seul contre un gros groupe d'ennemis. Et enfin, le summum de l'oubli, ces crétins n'apparaissaient pas clairement à un objectif, et finalement je le finissais tout seul... la classe. J'ai que ça à faire moi, tuer des snipers dans l'opération Varsity qui réapparaissent même si j'avais un point de contrôle. Faire des combats au corps à corps, débiles avec les ennemis qui me fonçaient dessus en tapant dans tous les sens et en se téléportant derrière moi. Peut être ne suis je pas schizophrénique, peut être est ce les voix des soldats qui viennent me hanter en... m'aidant, bon ça n'a pas de sens.
"Mais papy, tu les laissais pas crever tout de même ?"
Parfois, si, il le méritait, parfois il se mettait devant moi quand je tirais, et le pire c'est quand ils étaient sur la trajectoire de mes grenades, retour à l'envoyeur dans sa plus grande grâce. Ah ! Les grenades, je déteste les grenades.
(Flashback du Vietnam dans Alan Wake American's nightmare et les grenadiers)
La technique du siècle pour les monter de niveau c'était de taper les ennemis avec, très con comme système, le pire c'était les grenades gammon, je donnais littéralement des coups de poing sans les grenades, mais j'apprenais tout de même à mieux m'en servir.
Même en sachant qu'ils étaient chiants, mes alliés étaient mes plus fidèles compagnons, par contre, il y en a que je n'ai jamais pu pardonner.
"Quelle est la différence entre un vert de gris et un cancrelat ?"
"Pan !" Non ne meurt pas ! Je veux savoir la fin !!! Je veux savoir la vérité, le sens de la vie, et... au fait c'est quoi un vert de gris ? Est ce une réelle blague, où seulement les physiciens qui peuvent la comprendre ?
Au final, les cinématiques étaient chiantes, si elles permettaient de nous faire comprendre les références dans les Simpsons le jeu, elles nous pompaient quand même l'air...borne !
"Rise and fall, on the wings of my dreams !"
Et dire que j'ai fait le jeu trois fois, on aurait pu nous épargner de les revoir, surtout qu'on pouvait les passer des fois, mais d'autres non.
"Mais attends papy, pourquoi t'as fait le jeu trois fois ?"
Par pur plaisir. En fait non, pour les succès mais le jeu était codé avec le cul, il y avait un bug, si on fait d'une traite le jeu en un mode de difficulté, par exemple expert, les niveaux seront alors comptés dans le menu "fait en facile, ou en normal", pour remédier à ce problème, il faut retourner sur le menu et lancer la mission. Il faut aussi faire attention à ne pas recommencer la mission à partir du menu des options car ça fausse tout ! Oui je sais, c'est dur à comprendre, autant que le système d'étoiles, qui était influencé par quelque chose durant la partie mais quoi ? Le nombre de mort ? Pas mort une seule fois et j'ai eu 3 étoiles. Timer ? A la vitesse de la lumière, j'ai eu 1 étoile.
A la fin de la guerre, on a pris d'assaut la tour Flak, et ça c'était du sérieux, on a même découvert que les allemands ont créé un soldat invincible, les autres en tombaient des nus !
"Qu'est ce que c'est ?" a dit Sidney, la première fois qu'il l'a vu.
Un être humain ? Crétin. C'est pas parce qu'il avait un masque à gaz qu'il avait forcément pas d'âmes ! Mais voilà le ridicule de la situation nous rappelle ce vieux cliché du jeu vidéo des allemands qui ont inventé des gadgets qui vont détruire tous les Alliés.
Ainsi, la guerre a fini en 1945, nous étions sur le point de nous en aller quand un dernier bruit de trompette, annonciateur de la victoire des américains, a retenti dans le lointain, les paras, c'est les soldats de demain, le tremplin de la victoire des Alliés !
"Mais Papy, c'est pas une vraie histoire, il y avait d'autres soldats dans cette guerre, et puis les américains ils étaient un peu en retard face aux sov..."
Qu'est ce que tu vas dire petit merdeux ? T'entends pas cet hymne militaire ? Il y a pas de place pour les soviets, on a tout fait à leur place.
"Papy, tu nous racontes une autre histoire ?"
Oh bien sûr mais, ça sera pour la prochaine fois.
Ps : Vu que la critique ne laisse pas la place aux points positifs du jeu, je tiens à les mettre à la fin, l'immersion est parfaite, les zones qui sont assez grandes et les objectifs sur la map laissent vraiment une impression de guerre totale, le réalisme est aussi similaire que dans un Battlefield. Pour ce qui est niveau scénario, il n'y en a pas vraiment mais ce n'est pas un défaut en soi, on progresse dans la campagne américaine en Europe, et je préfère ça qu'au soldat le plus malchanceux du monde dans Battlefield 3. J'ai passé un bon moment malgré les nombreux bugs comme ceux de la physique des corps qui volent à chaque coup de fusil à pompe.
Voilà, je vais me permettre pour une fois de dire au revoir, vous pouvez aussi voir mon top 5 des bugs sur ce jeu sur mon profil Xbox et je vous remercie d'avoir lu cette critique.