Nostalgique des synthés vintage et autres mélodies 8 bits accompagnant des sprites chéris, et ce dans une ambiance futuriste ? Ne cherchez plus, vous êtes au bon endroit. Narita Boy, développé par le studio Koba et édité par Team 17 est exactement le jeu qu’il vous faut.
Un hommage vibrant aux années 80…
Vous incarnez donc le jeune Héros, le Narita Boy, alors projeté subitement dans la mémoire de son jeu vidéo préféré, le Narita One. Lui, code malin ayant pris le contrôle du soft est accusé d’avoir corrompu l’esprit du Créateur, nom donné au développeur de Narita One, et d’avoir pris le contrôle sur le soft tout entier, déséquilibrant le trichrome, ensemble de trois rayons propre au jeu. Vous êtes donc littéralement aspiré dans votre jeu favori afin d’y libérer les mémoires de son créateur, combattre Lui, et ainsi sauver l’univers numérique du monde de Narita One. Cela ne vous rappelle rien ? Si bien sûr. Le monde de Tron n’est en effet pas très éloigné de celui de Narita Boy. C’est même une évidence dès lors que l’on pose ses yeux sur la pochette du jeu. Les clins d’œil sont nombreux, tant visuellement que musicalement et c’est un vrai plaisir que de se rappeler les péripéties d’un certain Kevin Flynn. Les dialogues sont par contre cryptiques à souhait et même un féru de technologies et d’informatique s’y perdra. Mais cela fait plus sourire qu’autre chose.
Une belle DA visuelle et musicale
Narita Boy vous propose un gameplay simple mais efficace. Savant mélange de plateformer et de beat’em up, le jeu vous propose des combats dynamiques dans les trois univers singuliers composant le trichrome. Armé de votre techno-épée, vous n’aurez de cesse de mater du monstre pixelisé et des boss numériques. Les effets de néon sont magnifiques et les ambiances au rendez-vous ! Attention au passage, les plus photo-sensibles devront peut-être passer leur chemin, certains effets stroboscopiques et choix de couleurs pouvant être un réel frein ici. Pour les autres, on se croirait vraiment dans un bon vieux film des années 80, Tron en tête bien sûr mais l’on pense parfois à des références comme Retour vers le futur par exemple. La musique est sublime. On évolue sur un son electro de type synth-wave de très grande qualité rappelant des artistes de la french touch comme Daft Punk, Kavinsky ou encore Air. Des compositions bien accrocheuses et qui donnent un réel boost en combat.
Conclusion
Si Narita Boy ne révolutionne rien, il faut reconnaître que ce qu’il fait, il le fait très bien. Le jeu propose un bon mélange d’action-aventure et de combat étalé sur une dizaine d’heures, ce qui rend l’expérience plaisante et pas redondante. Un jeu super sympa plaçant le fun au centre de tout !