Nidhogg est un jeu d'affrontement tout simple qui se déroule sur plusieurs tableaux dans une succession de combats. On démarre sur le tableau central et on doit atteindre l'extrême-droite si on joue à gauche et inversement. Dès qu'on tue l'adversaire une flèche GO indique qu'on prend l'offensive et qu'on peut avancer vers la victoire, quitte à sauter au dessus de l'ennemi. L'adversaire respawn quelques instants après sa mort, dans le même tableau ou le tableau suivant en fonction de la position du dernier combat et doit empêcher l'autre d'avancer vers la victoire et le tuer pour avoir le droit d'avancer à son tour.
Les contrôles sont simples : les directions, saut et attaque. Avec les directions verticales on peut choisir parmi 5 types d'attaques : 3 attaques à l'épée (haute, médiane et basse), le lancer d'épée tout en haut et la balayette tout en bas. On peut aussi faire des roulades ou sauter sur l'adversaire pour lui donner un coup de pied, au risque de se faire embrocher. Si on jette son épée, il faut en ramasser une ou tenter de se battre à mains nues. On peut aussi finir un adversaire au sol de manière particulièrement sanglante. Tout ça donne des combats très dynamiques assez simples à prendre en main, on joue donc plus sur des timing et du bluff que sur des combos.
Côté réalisation, c'est très pixelisé en hommage aux jeux Atari et le jeu bénéficie d'animations bien fluides et d'une esthétique des arènes assez classieuse (comme le niveau avec le lustre géant). Cerise sur le gâteau, le jeu propose un mode tournoi offline et supporte le multijoueur online.
Bref, du tout bon, si ce n'est qu'il existe une faille monstrueuse : on peut gagner sans combattre, le comble pour un jeu d'affrontement. Après la première mort de l'ennemi, il suffit de lui sauter au dessus et de courir vers la victoire... Il en reste le sentiment de ne pas être passé loin d'un bon jeu, dommage.