Ces dernières années, j'apprécie de plus en plus le jeu indépendant, particulièrement les jeux qui laissent une grande place à la contemplation et aux dialogues sur une expérience de jeu courte. Après de formidables ballades interactives à travers Firewatch, Journey ou Rain, j'ai trouvé mon nouveau lieu de villégiature numérique : Night in the Woods.
Immergé dans une petite ville Américaine paumée, peuplée d’animaux anthropomorphes, nous incarnons Mae qui a lâché ses études universitaire pour revenir au foyer familial. Dès lors, notre personnage déambule dans sa ville natale, échange avec de nombreux personnages, explore les environs. Après un bilan de sa journée auprès de ses parents, direction le lit dans cette petite piaule sous le toit. Le sommeil est ensuite gagné par de rêves étranges où l’oreille est flattée sur des notes de jazz. Puis on se réveille et tout recommence.
Pour donner du rythme et de l’intérêt à l’aventure, Mae et ses amis tentent d’élucider un mystère prenant lieu sur cette ville, ou se mélange disparitions et bras perdus. Cette petite enquête nous mènera dans les bois, les campagnes, les mines. Des surprises étant à prévoir, et ce dès le début du jeu.
Au-delà d’une sorte d’ode à la routine, à l'ennuie, NITW nous propose une vision du monde à travers des yeux [de chat] de jeunes paumés mais aussi la vue sur ces petites villes désertées, semblant lutter contre un monde qui évolue vite.
L’esthétique peut déplaire, cette routine peu vite ennuyer mais si ce n’est pas un problème à vos yeux, je vous recommande fortement ce petit bijoux.