No One Lives Forever par Timst
La première chose qui surprend dans NOLF, par rapport aux FPS modernes, c'est la longueur du jeu. Les niveaux s'empilent et s'empilent, et même après la "fin" y'en a encore (pour le coup je crois que ça vient de la version GOTY). Au final, on a assez de matériel pour remplir deux ou trois Call of Duty.
Ayant déjà joué au 2 il y'a longtemps, je doit dire que cette première mouture ne déçoit pas. Les niveaux et situations sont variés, l'humour peut être moins omniprésent que dans le 2 est tout de même là, et en général tout le jeu est bien ajusté et dosé pour varier les phases d'infiltration, de bourrinage et d'énigmes.
Ceci dit, c'est peut être aussi là que se trouve le principal défaut du The Operative : il semble ne pas savoir sur quel pied danser. Autant 90 % du jeu semble être propice à l'infiltration (des caméras, des gardes qui font des patrouilles, etc.), autant il y'a certains passages qui paraissent clairement conçus pour qu'on sorte la kalach' et qu'on se mette à courir all gun blazin'. Résultat ? Il est difficilement voire parfois littéralement impossible de se la jouer totalement stealth, d'autant que ce style de jeu conduit à se priver des trois quarts des armes du jeu, pas assez discrètes. Au final, on fait des niveaux entiers uniquement avec l'arbalète, ou à défaut, le pistolet silencieux qu'on obtient au tout début. C'est particulièrement dommage car le jeu semblent inclure une sorte de système d'achievement auxquels sont associés des bonus : j'ai ainsi pu gagner des bonus de précision en ne me faisant pas toucher pendant un niveaux, par exemple, mais je n'ai jamais eu de récompense lorsque je ne me suis jamais fait repérer, ce qui est nettement plus difficile.
En dehors de ce problème (qui n'en est vraiment un que si vous êtes le genre de joueur à viser le grade maximal à la fin de chaque mission), NOLF est un très bon FPS comme on savait en faire à l'époque.