Que faire, un dilemme se pose à moi, écrire une critique longue, détaillée et passionnée pour décrire ce chef d'œuvre ou rester synthétique, tant sa réputation parle pour lui ?
J'aimerais longuement m'étendre en éloges dithyrambiques pour qualifier le chef d'œuvre de Clover, mais, n'ayant pas lu encore la moindre critique de la communauté senscritique, j'ai bien peur d'être redondant.
Alors je vais rester sobre et concis. Okami fut pour moi une véritable expérience poétique. La poésie dans le jeu vidéo, ce n'est pas fréquent, et lorsqu'elle est maîtrisée, encore plus rare. Là comme ça, sans plus de réflexion, je songe uniquement à Ico et Shadow of The Colossus.
Le tour de force effectué par le studio du trèfle, c'est d'avoir réussi la symbiose parfaite. Poétique mais gamer. Pourquoi "mais" ? Il est légitime de penser que, historiquement, jeu vidéo et poésie peuvent apparaître comme antinomique. Okami est là pour apporter la preuve de l'aberration de cet a priori.
En plus d'être poétique, Okami est prenant, techniquement sublime, doté d'un gameplay riche et novateur, et pour couronner le tout, il propose une durée de vie très conséquente.
Vu la qualité du titre, je suppose qu'il a reçu moult et moult critiques laudatives et bien sûr son lot de critiques typiques de mauvaise foi, la mienne ne venant que se greffer sur cette immense mosaïque d'opinions hétéroclites.
Mais je me devais d'en écrire une, ne serait-ce que par respect pour ce jeu :)
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