Cela faisait très longtemps que je n'avais pas joué à un metroidvania aussi prenant qu'Ori and The Blind Forest. 9 heures de jeu plus tard, terminé à 98% mon verdict ne s'écartera pas de l'avis général des joueurs : c'est du tout bon. Les points forts sont la maniabilité absolument parfaite (à la manette bien entendu) pour un jeu de plate-forme et son ambiance visuelle charmante. On prend beaucoup de plaisir à monter en niveau pour débloquer de nouvelles compétences sur un arbre des talents très bien réalisé. La difficulté varie assez. En soi, Ori and the Blind Forest est simple, il suffit d'explorer et de progresser méthodiquement pour trouver son chemin. Ensuite, on revient sur les lieux qui nécessitaient une compétence particulière pour continuer sa route, cette progression vous demandera de plus en plus d'adresse. Rien d'extraordinaire, on a du Metroid pur jus avec un système de carte qui relie les divers niveaux entre eux et son lot de lieux cachés dans lesquels se trouvent des bonus. Les phases de boss contre la chouette géante sont non seulement magnifiques et surprenantes mais opposeront une réelle difficulté, même aux plus chevronnés d'entre vous. Ce n'est pas non plus hardcore, mais ces phases chronométrées, où il faut la jouer profil bas pour ne pas se faire dévorer par le rapace, nécessitent parfois plusieurs essais. Sympathique ! Concernant le scénario, rien de fou sans être naze et honnêtement ce n'est pas le propos de ce type de jeu. C'est mignon et sensible, un peu écolo. Bref, ça fait du bien un peu de douceur dans ce monde de merde. Certains passages m'ont d'ailleurs rappelé l'arbre Mojo dans Zelda : Ocarina of Time. Pour conclure ce court avis, je préconise Ori and the Blind Forest à tous les amoureux de Metroid et de jeux de plates-formes de manière générale. Une grande et belle réussite pseudo indépendante.