"-Et sinon, ton hobby dans la vie ? -Oh, la routine, quoi...braquages, pillages..."
"Mesdames et messieurs, j'admets que ces derniers temps, les temps sont durs. Pas de boulot, pas d'argent, une envie irrépressible de commettre des crimes.
Du coup, j'ai cédé. Avec 3 potes, on a braqué la First World Bank. C'était facile. On avait un mec à l'intérieur qui nous avait préparé un peu de matos pour qu'on puisse rentrer dans le coffre-fort sans se fouler. Le plan simple : récupérer le matériel, percer la grille pour accéder à la zone du coffre, faire fondre le dessus de la salle des coffres, rentrer, prendre l'argent et s'enfuir en ouvrant un trou dans le mur mitoyen de l'immeuble d'à côté..."
-Roger LaLoutre, interrogatoire du XX/XX/XXXX, Commissariat de XXXXXXXX
Oui, chers (quatre) lecteurs, c'est à peu près comme ça que se déroule le premier scénario de PayDay : The Heist. Qu'on pourrait appeler (si on est mesquin) "Left 4 Dead mais avec de la police au lieu des zombies, des braqueurs à la place des survivants, et des maps plus petites". Oui, on pourrait. Mais le premier que je chope à dire ça, je le baffe.
Car non seulement PayDay a son univers propre (même si, depuis le DLC et quelques mises à jour, des références à Left 4 Dead sont apparues...pour le plus grand plaisir des joueurs), mais en plus, le gameplay, bien que basé sur la co-opération entre quatre joueurs et des vagues successives d'ennemis, le gameplay est totalement différent.
Cela dit, résumer PayDay seulement à des braquages de banques serait très réducteur. Les scénarios et les lieux sont variés, allant de la banque à braquer à l'interrogatoire musclé pour pouvoir pirater les comptes en ligne d'une grosse entreprise. (Mention spéciale au scénario dans l'univers de Left 4 Dead, qui bien que non-canon dans l'univers de PayDay, a un petit rôle de prequel pour celui de Left 4 Dead...je laisse le soin de comprendre à ceux qui veulent jouer et qui n'auraient pas cédé pour ce jeu)
Bon, je me dois de reconnaître que le concept est répétitif, malgré les scénarios proposant différents objectifs. Heureusement, le soft propose une dimension RPG, reposant sur l'accumulation de cash (via l’accomplissement des scénarios, de défis plus ou moins faciles à réaliser, ou bien carrément de liasses de billets à ramasser sur la map pendant le casse), permettant de gagner des niveaux de réputations, débloquants bonus, armes et équipements. Les masques des braqueurs, quant à eux, sont distribués aux joueurs via des évènements ou des actions en dehors du jeu (halloween, noël, ou plus récemment à cause de la fin du monde...)
Et le gros défaut de PayDay est visuel : les PNJ bougent de manière un peu chaotique...et surtout, surtout...ils parlent, mais...leur lèvres restent de marbre.
En revanche, pour moins de 20€ (moins de 30 avec le DLC), avec une durée de vie phénoménale si on veut accomplir tout les défis et atteindre le niveau de réputation maximum (145 sans le DLC, 196 avec, sachant que le cash nécessaire pour atteindre chaque niveau suivant augmente de manière exponentielle), je vous l'assure, chers (trois) lecteurs (oui, j'en ai vu un se barrer en route...), PayDay : The Heist possède un excellent rapport qualité/durée de vie/prix.
Voilà, sur ce, on m'attend au parloir (oui, mon casse a échoué, je me suis évanoui quand il a fallu exploser le mur pour s'enfuir...)
A bientôt, chers (deux) lecteurs (merde, mais vous tombez comme des mouches ou quoi ?) !
Enfin, si j'ai pas fait tomber ma savonnette d'ici là...