Phoenix Wright est probablement le visual novel le plus populaire, mais ça ne l'empêche pas d'avoir les travers classiques du genre. Les déplacements sont horribles, il est impossible d'enlever les bipbipbip à l'affichage du texte, et si la logique du joueur n'est pas exactement celle des développeurs c'est foutu. Il m'est arrivé plusieurs fois de montrer une contradiction évidente entre un témoignage et une preuve, mais ça n'a pas été prévu donc ça ne marche pas. Les bruitages sont aussi mal gérés, ce qui oblige à entendre les affreux bruits d'oiseaux au volume maximum, car ils sont considérés comme de la musique. Dernier bémol : la sexualisation inutile et étrange de la fille mineure, totalement gratuite et déplacée.
Mis à part ces problèmes d'ergonomie, l'ambiance, les musiques et les expressions légendaires de la série sont effectivement très marquantes. Les personnages sont drôles et leurs personnalités sont intéressantes, et le chapitre 5 est vraiment très bon. L'univers du jeu donne envie de continuer la série et il est difficile de ne pas sourire durant les grands moments du jeu.