Deux ans plus tôt, la nouvelle création de Miyamoto créait la sensation sur GameCube. Ces petits êtres rigolos étaient devenus la nouvelle figure de proue made in Nintendo.
Gameplay simple mais ravageur, univers enfantin mais attachant, Pikmin a su séduire des millions de joueurs, comme l'on fait auparavant tous les jeux signés Miyamoto.
Il était donc fort logique après le succès du premier volet de retrouver une suite. Et comme bien souvent avec les licences du constructeur nippon, suite ne rime pas avec déception, négligence ou sabotage. Non chez Nintendo, les licences internes sont le fond de commerce de la boîte, tant les éditeurs tiers ont du mal a réellement s'imposer, donc, on les soigne (les licences ^^), on les traite avec respect et on leur offre tous les ingrédients nécessaires à la réussite.
Pikmin 2 ne dérogera pas à la règle et il sera un nouveau succès commercial et critique. Il reprendra certes le concept du 1er mais en implémentant tout un tas de nouveautés très bien venues, comme par exemple l'arrivée d'un nouveau personnage : Louie.
Plus qu'un simple PNJ, Louie permettra de mettre en application le nouveau système de switch. A tout moment dans le jeu, il est possible de permuter en temps réel entre Olimar et son assistant afin de pouvoir gérer de nouvelles situations et contrôler deux groupes de pikmin simultanément.
Forte de cette nouveauté déjà très intéressante, cette suite proposera également de nouvelles races de pikmin (blancs et violets), apportant une dimension presque stratégique à l'ensemble, portant le nombre de races à 5. On trouvera aussi des baies, permettant de concocter des sprays aux caractéristiques bien utiles.
Cet épisode verra aussi apparaître des grottes souterraines, sorte de minis-donjons avec un boss à la fin. On ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec une autre petite licence de Nintendo, Zelda :D
Et le principe ne repose donc plus sur la récupération des pièces du vaisseau mais sur la collecte de trésors permettant à Olimar et son acolyte d'amasser suffisamment d'argent pour rembourser les dettes de son employeur.
Un pitch de départ à peine plus élaboré que le premier mais un gameplay encore plus affuté et plus riche pour finalement profiter d'une expérience au moins aussi forte que pour le 1er opus.
Du grand art :)
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