Et voici déjà la septième génération, après une sixième qui se voulait principalement être un best-of des cinq premières, principalement à travers X et Y. Soleil et Lune devaient incarner le renouveau, la révolution de la série, et s'ils parviennent justement à tirer un trait avantageux sur certains archaïsmes (en tête les CS et le design en grille), ils se vautrent complaisamment dans certaines errances d'autant moins pardonnables qu'elles auraient pu facilement être évitées. On a donc affaire à un jeu aussi linéaire que les précédents, alors que l'environnement lui-même a été pensé pour l'exploration et que le carcan habituel des arènes a volé en éclats. Hélas, il s'agit plutôt d'un léger maquillage, puisque cette structure rigide est toujours bien en place, et l'on n'échappera pas non plus d'ailleurs à la Ligue. Côté bestiaire, les nouvelles créatures ne sont pas beaucoup plus nombreuses que dans la 6G, et elles s'accompagnent de nouvelles formes pour certains vieux visages, mais uniquement pour une quinzaine de bêtes de la première génération. Clairement, cette dernière est encore bien trop présente, surtout après avoir été mise largement en valeur dans X et Y. Les autres ajouts comme la Force Z sont plutôt anecdotiques, mais on ne peut que saluer les efforts réalisés sur certaines activités, comme les EV ou les baies. Soleil et Lune marquent une évolution, certes, mais pas du tout une révolution. Vivement la suite.
Pour lire le test complet, cliquez ici