Portal 2 est l’un des jeux qui a le plus marqué l’année 2011 et il me tardait de m’y mettre. Surtout qu’après avoir traîné du pied pour finir ce malheureux Resident Evil 5, j’avais vraiment besoin d’un bon jeu pour contrebalancer. Portal 2 est donc tombé à point nommé, et quel pied !
Pour ceux qui ne connaissent pas, Portal, est un jeu de réflexion / puzzle game sous la forme d’un FPS. On dirige une jeune femme, cobaye d’expérience farfelues, à laquelle on affuble un fusil capable de créer des portails. Le principe est simple, à l’aide de ce portal gun on peut créer un portail bleu et un portail orange. Lorsqu’on entre dans le bleu on sort par le orange, et vice versa. Ce qui est important c’est que les lois de la physique et de la gravité sont conservées. Ainsi lorsqu’on saute dans un portail avec un vitesse v on en ressort avec la même vitesse. Le but du jeu était donc de résoudre une vingtaine de pièces tests conçues par une IA un peu folle dénommée GLaDOS. Ce premier épisode marquait autant par son originalité que par son humour, son univers complètement décalé et surtout son fameux gâteau.
Ce deuxième épisode reprend l’histoire quelques années après la mort de GLaDOS (mais qui reviendra bien vite) et les évènements se déroulent toujours dans le centre de recherche Aperture. Portal 2 reprend ainsi le même concept que son aîné en nous offrant cette fois-ci une aventure bien plus conséquente. En effet il faut compter une petite dizaine d’heures pour terminer l’aventure solo là où il ne fallait que 4 heures pour terminer le premier. De plus la présence d’une campagne en coopération ajoute pas moins de 8 heures supplémentaires. Mais bon un Portal ne se juge pas sur sa durée tellement le jeu est intense, dans le sens où on prend vraiment son pied d’un bout à l’autre de la campagne.
Déjà le concept est parfaitement huilée, les énigmes sont très bien dosées, jamais infaisables mais suffisamment corsées pour nous laisser réfléchir et nous satisfaire pleinement lorsqu’on trouve la solution. Le game design est un régal et il est difficile de lâcher la manette (ou la souris). Mais le gros plus de cet épisode, c’est sans aucune mesure l’humour absolument hilarant du titre. Jamais je ne me suis autant marré dans un jeu vidéo. Bourré de références et des personnages fous furieux (GLaDOS et Wheatley), voilà le secret de la réussite de ce Portal.
Pour le moment je n’ai fait que la campagne solo mais il me tarde de me lancer dans le coop’ (dont je n’ai fait que le premier niveau). Pour autant cet épisode est vraiment à marquer d’une pierre blanche et qui nous prouve que le jeu vidéo sait encore nous surprendre et nous faire vivre des aventures complètement barrées XD.