L'heure n'est plus au gâteau.
Bordel, vous allez pas me refaire le coup du premier, hein.
Parce que j'en vois déjà gueuler "nan mais tu compreeeeends, sept heures c'est couuuuuurt".
Non, sept heures c'est la moyenne aujourd'hui.
Et ici, c'est juste le solo.
Et sans même avoir attaqué le co-op, je peux dire que les sept heures passées sur le solo de Portal 2 font partie des meilleures heures de ma vie. Là où le premier épisode nous avait beaucoup fait rire et avait proposé des mécaniques audacieuses de game design, le second se permet de verser dans une ambiance bien plus glauque, avec des passages que je n'aurai aucune honte à qualifier d'épiques.
Bien évidemment, le jeu reste d'une drôlerie incroyable, toujours aussi bien écrit et joué par Stephen Merchant et Ellen McLain (qui mérite des caisses entières d'amour).
Je la fais courte parce que je n'arriverai jamais à tout dire sur un tel joyau et que ça va me frustrer. Portal 2 est un jeu rare. Comme une recette de grand chef, tous les ingrédients sont parfaitement dosés (sauf peut-être la difficulté, trop douce) et quand le plat arrive sur la table, impossible de savoir si on veut prendre le temps de le déguster ou juste le dévorer tant il est bon.
Bordel de merde, c'est un chef d'oeuvre. Au sens littéral.
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